Jean-Pol Stercq naît en 1943 en Belgique[1],[2]. Après des études à l’École de Photographie de la Ville de Bruxelles de 1967 à 1969[2], ce bruxellois[3] devient photographe du journal Tintin où il réalise une galerie de portraits des auteurs de l'hebdomadaire bruxellois dans la rubrique intitulée La Galerie-photo de Tintin inaugurée par Hergé, Greg et Tibet en 1973[3]. Il prend en photo ainsi Will Eisner[4] ou Hugo Pratt[5]. L'un de ses portraits de Hergé est utilisé par Andy Warhol[6] pour la réalisation de quatre acryliques[7],[8].
Il s'installe à Paris dans les années 1970. Il réalise de nombreuses expositions en France et à l'étranger et il publie plusieurs ouvrages personnels ou collectifs.
Tirages de têtes, La Lettre volée, 1995, textes de Werner Lambersy, photographies de Jean-Pol Stercq
D'après Bruxelles, Bernard Gilson, 2000, textes de Jean-Baptiste Baronian, photographies de Jean-Pol Stercq
Max-Pol Fouchet ou Le Passeur de rêves, Le Castor astral, 2000, collectif, photographies de Max-Pol Fouchet et Jean-Pol Stercq
Errances bruxelloises, Éditions du Cygne, 2004, Collectif, photographies de Jean-Pol Stercq et Nelly Roushdi
40 écrivains du Brabant wallon par eux-mêmes, Éditions Mols, 2005, collectif, photographies de Jean-Pol Stercq
Christian Dotremont. Les développements de l’œil, Éditions Hazan, 2004, catalogue d'exposition, photographies de Jean-Pol Stercq
Érosion du silence, Rhubarbe, 2009, textes de Werner Lambersy, photographies de Jean-Pol Stercq
Bourgogne-Vézelay, Rhubarbe, 2013, textes de Christian Limousin, photographies de Jean-Pol Stercq
Armand Simon. La transfiguration du cruel, Quadri éditions, 2013, avec un poème original de Jacques Lacomblez et quatre photos inédites de Jean-Pol Stercq.
↑Pascale Brassinne, « À Granville, l'artiste belge Jean-Pol Stercq expose des boîtes de jazz miniatures », La Gazette de la Manche, (lire en ligne, consulté le ).
Annexes
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.