Ayant arrêté ses études au niveau du primaire, Jean-Pierre Parrot travaille comme employé de mairie à Montluçon, ville où son père exerce les fonctions de secrétaire général de la sous-préfecture.
Mobilisé en 1939, il est fait prisonnier, mais parvient à s'évader et à revenir dans l'Allier. Il y retrouve son poste, et, par promotion interne, devient chef de service, et finit sa carrière administrative comme inspecteur du service départemental des réfugiés et sinistrés.
A la Libération, en effet, il change d'activité professionnelle pour ouvrir un commerce de lingerie, avant de prendre la gérance d'un bar, en 1948.
Son travail parlementaire est assez fournis, avec plusieurs rapports, des propositions de loi, pour la plupart en lien avec des problèmes locaux. Il invite ainsi le gouvernement à améliorer la signalisation dans la forêt du Tronçais, se prononce pour l'abrogation du déclassement des canaux de Berry et à remettre en service certaines de ses branches, ou interpelle le gouvernement sur la desserte ferroviaire de l'Allier.
Il intervient aussi pour la défense des intérêts des propriétaires de débits de boisson.
Il propose aussi en 1957 des propositions de loi sur le régime électoral et le statut des parlementaires.
Dans la veine poujadiste, il dépose aussi plusieurs propositions visant à réduire les impôts et propose, en 1956, une « amnistie fiscale ».
Ne retrouvant pas son siège de député en 1958, il oriente son action publique dans le domaine professionnel. Il est ainsi PDG de la chambre syndicale de l'hôtellerie de l'Allier, membre de la Chambre de commerce de Montluçon, président du conseil des prud’hommes.
Il se reconvertit cependant encore une fois, en devenant représentant de commerce, avant d'achever son activité professionnelle comme cadre dans une entreprise d'apéritif.