Sa mémoire est chère à Grenoble pour le bien qu’il y fit, et aux gens de lettres pour ses grandes recherches. Ses Mémoires sur le Dauphiné furent composés alors qu’il était aveugle, et d'après les lectures qu’on lui faisait. Son frère cadet, Flodoard Moret de Bourchenu, fut prévôt de la collégiale Saint-André de Grenoble puis évêque de Vence.
Publications
Histoire de Dauphiné et des princes qui ont porté le nom de Dauphins, particulièrement de ceux de la troisième race, descendus des barons de la Tour-du-Pin, sous le dernier desquels a été fait le Transport de leurs États à la couronne de France. On y trouve une suite de titres disposez selon l'ordre des tems, & dont on peut tirer divers éclaircissements sur l'Histoire de France, des Papes d'Avignon, des Estats et provinces voisines. Avec plusieurs observations sur les mœurs & coûtumes anciennes & sur les familles, Genève, Fabri et Barrillot, tome 1, en 1722, et tome 2, en 1721.
Une partie de la correspondance de Valbonnais a été publiée dans les trois ouvrages suivants :
Correspondance littéraire de Valbonnays, Valence, 1839, publiée par Jules Ollivier[2]
Correspondance politique et littéraire du marquis de Valbonnais, Grenoble, 1872, publiée et annotée par Ulysse Chevalier[3](lire en ligne)
Correspondance (1724 - 1728) de Valbonnais avec Mgr Passionei, nonce du pape, Grenoble, 1933, publiée par Marius Riollet[4]
Iconographie
Anonyme, Portrait de Jean-Pierre Moret de Bourchenu, XIXe siècle, huile sur toile, musée de Grenoble (inv. MG 354).
Claude Gros de Boze, Éloge de M. le président de Valbonnays, dans Histoire de l'Académie royale des inscriptions et belles-lettres depuis son établissement, avec les éloges des académiciens morts depuis son renouvellement, chez Hippolyte-Louis Guerin, Paris, 1740, tome 3, p. 113-134(lire en ligne)
Marius Riollet, Valbonnais, sa vie, son œuvre (1651-1730), Grenoble, Imprimerie Allier père et fils, 1938 [1]