Hector et le Monstre, "Sous dix couches de ténèbres", "Et je vis un cheval pâle", "Une légion d'anges", "Choral",La quête sauvage", "Le défi du Petit archer", "Trois naufragés du Royaume","Ismaël"
Il est le fils d'Armand Millecam et de Gillette Balland. Ses grands-parents étaient établis en Algérie depuis le début du siècle. Il fait ses études primaires et secondaires à Mostaganem, sous le régime de Vichy.
Il enseigne à Tlemcen où il demeure jusqu’en 1956.
En 1951, il publie, sous les auspices d’Albert Camus[Note 1], le roman Hector et le Monstre, chez Gallimard[3],[4], suivi de L’Étoile de Jean Cocteau aux Éditions du Rocher. Engagé dans le combat indépendantiste, il est en raison de sa sécurité menacée à Tlemcen exfiltré par le FLN vers le Maroc en 1956[5].
Après l’indépendance de l'Algérie, il décide de revenir enseigner à Oran. Il quitte le pays en 1968 pour le Maroc, incapable de supporter le nouveau régime après le coup d’Etat de 1965[5]. En 1962, à la date de l’indépendance, Millecam retourne à Oran, où il reste six années[6].
À Rabat, Millecam fait la connaissance de Sylvia Conquy, qu’il épouse en 1958 et dont il a une fille, Anne, en 1959.
À l’automne 1968, Millecam retourne au Maroc. C’est successivement à Oran, Rabat, et Casablanca, que Millecam écrit toutes ses œuvres[7].
Les archives de Jean-Pierre Millecam ont intégré en 2014 le fonds Patrimoine méditerranéen de la Bibliothèque interuniversitaire de Montpellier où elles sont en cours de classement.
Notes et références
Notes
↑La lettre d'Albert Camus envoyée à Jean-Pierre Millecam.
↑Pierre Enckell, « L'œuvre de Jean-Pierre Millecam », Revue de l'Occident musulman et de la Méditerranée, vol. 37, no 1, , p. 191–194 (DOI10.3406/remmm.1984.2031, lire en ligne, consulté le ).
↑« Mille et un Millecam Auteur clandestin en quête du Graal, Jean-Pierre Millecam rejoint l'imaginaire du conteur arabe.
Jean-Pierre Millecam Trois Naufragés du royaume Editions des Syrtes, 340 pp., 132 F. », Libération.fr, (lire en ligne, consulté le )