Jean-Philippe Stassen naît le à Liège[1],[2]. Il n'a que 16 ans lorsqu'il réalise son premier travail rémunéré : une histoire sur l'immigration marocaine, commanditée par une association d'extrême gauche panarabe laïque[3]. Sa scolarité se déroule bien alors qu'il n'aime pas l'école mais selon ses dires, il est un élève qui faisait la fierté de ses grands-oncles curés[3].
Sur un scénario de Sylvain Venayre, il signe une adaptation de L'Île au trésor en 2012 chez Futuropolis[10]. En solo, il réalise I Comb Jesus et autres reportages africains, publié en 2014[11].
En 2015, Stassen s'associe, par ses dessins, à Guillaume Herbaut (photos) et Vadimsky (vidéo) pour un récit de voyage : Ukraine : d'ouest en est. Il s'agit d'un trajet de 5000 kilomètres en voiture du au [12]. La chronique, publiée sous forme de blog hébergé sur le site du quotidien français Le Monde, fait ensuite l'objet d'expositions.
Dans l'ouvrage collectif France Info, 30 ans d'actualités (Futuropolis, 2017), l'artiste signe un récit sur le Génocide des Tutsi du Rwanda[13].
Le critique Patrick Gaumer voit en lui « l'un des artistes les plus essentiels de sa génération » et dont les œuvres sont franchement engagées[2].
I comb Jesus et autres reportages africains, Futuropolis, Paris, 2015 (ISBN978-2-7548-1175-0).
Collectifs
1. Il était une fois le Mondiale - Première partie 1930-1962[22], Paul Ide Éditions, Bruxelles, janvier 1990 Scénario : collectif - Dessin : collectif dont Jean-Philippe Stassen - Couleurs : J. Bours, F. Daminet et C. Gillain,
2. Il était une fois le Mondiale - Deuxième partie 1966-1990[23], Paul Ide Éditions, Bruxelles, mars 1990 Scénario : collectif - Dessin : collectif dont Jean-Philippe Stassen - Couleurs : J. Bours, F. Daminet et C. Gillain
↑ ab et cSylvain Venayre, « Les grandes expositions – Exposition 'Le Remords de l'Homme blanc' : Jean-Philippe Stassen au cœur des ténèbres », ActuaBD, (lire en ligne, consulté le ).
↑Thierry Bellefroid, « « Pawa, chronique des Monts de la lune », par Stassen. Dans la collection Encrages des éditions Delcourt. », BDParadisio, (lire en ligne, consulté le ).
↑Pascal Paillardet, « M'enfant ! », Bodoï, no 71, , p. 12.
↑Thierry Bellefroid, « « Les enfants » de Stassen. Dans la collection Aire Libre des éditions Dupuis. », BDParadisio, (lire en ligne, consulté le ).
↑Laurent Turpin, « BD de la semaine : Les enfants, de Jean-Philippe Stassen », BDzoom, (lire en ligne, consulté le ).
↑Didier Pasamonik, « Actu Bd : Un trésor littéraire démystifié par Venayre et Stassen », Zoo le Mag, no 38, , p. 34.
↑ ab et cThierry Groensteen (dir.), Primé à Angoulême : 30 ans de bande dessinée à travers le palmarès du festival, Éditions de l'An 2, (ISBN2-84856-003-7)
↑Didier Pasamonik, « Le prix des 20 ans de l’ACBD revient à l’album « Le Bar du vieux Français » de Denis Lapière et Jean-Philippe Stassen. », ActuaBD, (lire en ligne, consulté le ).
Jean-Philippe Stassen (interviewé par Vincent Henri), « Les invités : Stassen », La Lettre - L'officiel de la bande dessinée, Dargaud, no 67, , p. 25 ;
PP, « Les Enfants : M'enfant ! », BoDoï, no 71, , p. 14.
Articles
Yves-Marie Labé, « Un parfum d'affaires », Le Monde, .
Joël Matriche, « Le portrait de Jean-Philippe Stassen », Le Soir, .
Thiébault Dromard, « Jean-Paul Stassen : l'art du reportage dessiné. Avec Déogratias ou Pawa, il démontre que la BD peut s'assimiler au grand reportage », Le Figaro, .
Jean-Philippe Stassen (int.) et Daniel Couvreur, « Entretien - Près des Grands Lacs, où la guerre cicatrise toujours, Stassen dessine les enfants du génocide. », Le Soir, .
Olivier Delcroix et Thiébault Dromard, « La tragédie africaine de Stassen. Dans Les Enfants, il suit des gosses perdus aux marges d'un pays en guerre », Le Figaro, .
Yves-Marie Labé, « Chroniques de Novi Sad et d'Alzheimer », Le Monde des livres, .
Daniel Couvreur, « Le chien aux yeux bleus des colonies », Le Soir, .
« BD : Stassen raconteur et rapporteur de l'Histoire », TV5 Monde, (lire en ligne, consulté le ).