Jean Dallaire est né à Hull au Québec, Canada, le [1]. Il commence à dessiner à l'âge de 11 ans[2]. Il fait ses études primaires et son cours commercial à Hull[3].
En 1940, pendant la Seconde Guerre mondiale, il est fait prisonnier des Allemands pendant quatre ans. En prison, il étudie le dessin et l'italien[2]. En 1944, il s'initie aux techniques de la tapisserie. Un an plus tard, il expose à la Galerie de la Maison des Beaux-Arts de Paris. En 1946, il est nommé professeur de peinture et de dessin à l'École des beaux-arts de Québec ; il y enseigne jusqu'en 1952[2]. Ensuite, il travaille à Ottawa pour l'Office national du film du Canada jusqu'en 1957.
En 1957, il s'installe à Montréal. En 1959, il retourne en France, à Paris puis à Vence[4].
Dallaire était un admirateur du travail d'Alfred Pellan. En 1940, dans une lettre adressée à son ami, le sculpteur hullois Henri Heyendahl, Dallaire dira du peintre: « Pellan m'a plus appris que tout autre. »
Le journaliste Georges-E. Carrière a décrit Jean Dallaire en ces mots en 1971: « Dallaire était un artiste exigeant, minutieux à l'extrême et ne laissait aucun détail au hasard. »[5].
Œuvres
Peintures
Portrait de jeune homme, 1935, huile sur toile, 76,5 x 61,4 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[6].
Un après-midi en Chine, 1936, huile sur toile, 142,2 x 142,2 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[7].
Autoportrait, 1938, huile sur toile, 75 x 61 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[8].
La moitié du monde rit de l'autre moitié, 1940, gouache sur papier, 24,7 x 40,8 cm (carton); œuvre: 23,8 x 40,3 cm (image), Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[9].
Nature morte au miroir, 1939, huile sur toile, 55 x 46 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[10].
Vue du camp Saint-Denis, 1941, huile sur toile, 38,3 x 46,3 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[11].
Elle et lui, 1944, gouache sur carton, 40 x 25,6 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[12].
La vieille demoiselle, 1945, gouache sur papier, 64 x 48,7 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[13].
Le Jardinier, 1945, gouache sur papier, 77,7 x 54,4 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[14].
Couple nu au chapiteau et à la tour, peut-être 1945, gouache sur papier, 64 x 48,7 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[15].
L'Amour, 1946, gouache sur papier, 53,5 x 70 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[16].
Les Défroqués, 1947, gouache sur papier, 72,5 x 97,6 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[17].
La Publicité et la Décoration, 1947, huile sur toile, 222,5 x 229 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[18].
La Céramique et le Tissage, 1947, huile sur toile, 222,5 x 228,4 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[19].
Daphné ou Nu au croissant, 1949, gouache sur papier, 93,6 x 62,3 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[20].
Fleurs et tasse, 1950, gouache sur carton, 23 x 19,3 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[21].
Nabu Codo Nosor, 1950, gouache sur carton, 39 x 41,1 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[22].
Fleurs, 1950, gouache sur carton, 27,8 x 33,5 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[23].
La Chasse, 1950, gouache sur papier, 26,1 x 36,1 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[24].
Saint Jean de Dieu, 1950, huile sur toile, 360 x 234,3 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[25].
Portrait d'une fillette, 1950, huile sur toile, 94,3 x 61,6 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[26].
Murale Québec, 1951 (histoire de la ville de Québec)
Le Poisson, 1951?, gouache sur papier Ingres, 47,7 x 61 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[27].
Le Propriétaire, 1953, huile sur toile, 51,5 x 61,7 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[29].
Les Musiciens, vers 1954, gouache sur papier, 37,2 x 54,4 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[30].
Deux Moines dans la caisse du procureur de la communauté, 1956, aquarelle et gouache sur papier, 26,1 x 29,8 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[31].
Femme à l'ombrelle nº 3, 1958, huile sur carton, 22,4 x 17,2 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[32].
Habitants de la Lune, 1958
L'Oiseau jongleur, 1960
Dessins
La Danseuse et la Mort, 1938, fusain et sanguine sur papier collé sur carton, 33 x 55,2 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[33].
La Mort et le Satyre, 1938, crayon Conté et crayon bistre sur papier collé sur carton, 61,5 x 46,6 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[34].
Le Buveur et la Mort, 1938, fusain et sanguine sur papier collé sur carton, 46,5 x 42,8 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[35].
Homme à la cigarette, 1939, crayon Conté sur carton, 61 x 46,6 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[36].
Poule, 1951, fusain sur papier, 61,7 x 48,1 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[37].
Des illustrations de Jean Dallaire sont reprises dans le film Félix Leclerc chante Cadet Rousselle[38].
Une plaque "Ici vécut de la ville de Québec est présente au 320, rue de Bernières, en son honneur, pour indiquer son ancien lieu de résidence.
À l'occasion du centième anniversaire de naissance de l'artiste en 2016, la galerie Montcalm de Gatineau a présenté une exposition monographique intitulée Hommage à Dallaire : Que la fête commence![50]. De plus, les organismes du milieu et plusieurs commerces se sont joints à la ville de Gatineau pour offrir une quarantaine d'activités qui ont mis en valeur les œuvres du peintre[51].
L’Événement Dallaire se déroule en 2021 à la Galerie René Gagnon, Montréal et au Foyer du Palais Montcalm, Québec[43].