En février 2024, suite à son élection en tant que député national, il démissionne du poste de premier ministre.
Jean michel SAMA LUKONDE est élu président de la chambre haute du parlement.
Biographie
Origines familiales
Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge est originaire de la province du Katanga, né le à Paris (France)[3], fils de Faustine Mwansa et de Stéphane Lukonde Kyenge, une figure emblématique de la politique katangaise assassinée en 2001[2].
Études
Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge est diplômé de l’Institut Technique de Mutoshi à Kolwezi dans le Lualaba en 1996 en chimie Industrielle. En 2000 il décroche un deuxième diplôme en Informatique/Technique de l’Information en Afrique du Sud puis son dernier à l’université de Lubumbashi en Chimie (Option Inorganique et Métallurgie) en 2006[4].
Il est également bénéficiaire des stages de formation qu’il a effectué à la Gécamine, précisément à Luilu, à EMT[Quoi ?]Likasi, à Shituru, à l’Usine de Lubumbashi, ainsi qu’à Nzilo et à la SINTEXKIN[5].
Carrière professionnelle
La carrière professionnelle de Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge débute en Afrique du Sud à Multichoice Africa avant de rentrer en 2001 au pays, où il œuvre jusqu’en 2004 dans le secteur minier dans un projet de partenariat Gécamines–Edina et Triples K sur les sites de Kamwale, Luisha et Kabolela.
À partir de 2005, il a été gestionnaire de l'usine de cuivre Small Mineral Services, puis consultant dans plusieurs sociétés privées du secteur minier : Métal mines, Huashin, Rubamin, etc.
Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge a été sous la présidence de Joseph Kabila[2], député et ministre des Sports, poste qu'il abandonna en 2015 au profit de son parti[6].
Le , à la suite du renversement du gouvernement Ilunga, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge est chargé par le président Félix Tshisekedi de former un nouveau gouvernement en tant que futur Premier ministre[2]. Son équipe gouvernementale est précisée le 12 avril 2021 et comprend 56 membres (dont 14 femmes). « Représentativité féminine : 27 %. Moyenne d’âge : 47 ans. Nouvelles figures : 80 %. Les priorités : sécurité, santé, enseignement, justice, agriculture, pêche et élevage, économie, processus électoral, infrastructure, numérique », résume-t-il sur Twitter[8]. Il est investi le 26 avril suivant par l'Assemblée nationale.