De retour en France, Minot est nommé major au 84e régiment d’infanterie de ligne le , puis est fait chevalier de la Légion d’honneur le . Le , il prend le commandement d’un nouveau régiment qui vient d’être créé sous le nom de régiment albanais, avec lequel, bien qu’il soit seul au milieu de 4 500 hommes si « étrangers aux mœurs et à la discipline française », il les emploie avec succès à la défense des îles Ioniennes. Il est promu général de brigade le . En , il commande la 1re brigade du 2e corps d’armée lors de la campagne de France.
Pendant les Cent-Jours, il est affecté au 6e corps à l'armée du Nord. Le , il est mis en disponibilité, et il est admis à la retraite . Élu le député de la Charente-Inférieure, il est remis en activité comme commandant militaire du département du Tarn le et est nommé officier de la Légion d'honneur le 1er mai suivant.
Le général Minot est admis définitivement à la retraite le et meurt le , à Saint-Pierre-de-l'Isle.
Baptiste-Pierre Courcelles, Dictionnaire historique et biographique des généraux français : depuis le onzième siècle jusqu'en 1822, vol.6, l’Auteur, , 502 p. (lire en ligne), p. 432.