En 1992, il milite en faveur d’Ange-Félix Patassé, candidat du MLPC à la présidentielle. Patassé élu, il obtient le poste de conseiller juridique à la présidence de la République et directeur du Centre national d’études et de recherches (CNER), puis président du Conseil d’administration de la Société centrafricaine des télécommunications (SOCATEL) de 1993 à 1999. Du à 2001, il est ministre de la Défense des gouvernements Dologuélé 2 à Ziguélé 1.
À partir du mois d’août 2001, accusé d’être commanditaire d’un coup d’État, parallèle à la tentative du renversement du président Patassé du , il est emprisonné pendant un an. Jugé pour « atteinte à la sûreté intérieure de l'État », la cour criminelle l’acquitte le [1]. En 2008, il est élu président d'un mouvement politico-militaire : l’Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD)[2]. Il fonde la même année la Nouvelle Alliance pour le Progrès (NAP), parti d’opposition au régime Bozizé. En 2011, il est pour la seconde fois candidat à l’élection présidentielle ; il obtient 2,79 % et 31 184 voix.
Soupçonné de préparer un coup d’État, il est emprisonné au cours du premier trimestre 2012, avant d’être relâché[3]. Le , il est nommé coordonnateur national du programme de désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) et de la réforme du secteur de la sécurité[4]. En 2013, il est membre représentant des partis politiques au Conseil national de transition (CNT), organe remplaçant l’Assemblée nationale.
Il est marié à l'ancienne présidente de la Cour constitutionnelle Danièle Darlan[5].