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Il choisit après ses études la filière diplomatie et relations internationales, et se spécialise sur le Proche et Moyen-Orient, région où il prendra son premier poste en qualité de Premier conseiller d'ambassade à Téhéran jusqu'au renversement du régime du Chah. Il sera ensuite basé au Pakistan, jusqu'à son retour en Côte d'Ivoire à la fin des années 1970, où il occupera divers postes (conseiller technique du ministre des affaires étrangères, chef de cabinet du ministre de la fonction publique, et Secrétaire général chargé de la réforme administrative)[3].
Carrière politique
Jean-Jacques Béchio entre au gouvernement avec le portefeuille de ministre de la fonction publique et porte-parole du gouvernement en 1983 à l'âge de 34 ans. À ce titre, il est le principal artisan de la restructuration de l'administration publique de la Côte d'Ivoire moderne.
Orateur hors pair et contradicteur sans pareil, les régimes successifs de la junte militaire du général Robert Guéï, de Laurent Gbagbo, en passant par Konan Bédié, voient en lui un « homme à abattre ». Il est même incarcéré durant 6 mois lors de ce qu'il convient de nommer « le complot de la cabine téléphonique »[réf. nécessaire], pour atteinte à la sûreté de l'État, incitation à l'insurrection et détention illégale d'armes de guerre. Relaxé sans jugement, pour manque de preuves, il est en visite chez un ami au Gabon lorsqu'éclate la rébellion armée conduite par Guillaume Soro. Il s'exile alors à Libreville puis Dakar où il s'installera avec sa famille.
Jean-Jacques Béchio rentre en Côte d'Ivoire en mai 2007. En juin, il quitte le RDR avec d'anciens dirigeants du parti pour fonder son propre mouvement, l'Alliance pour une Nouvelle Côte d'Ivoire (ANCI) dont il est le secrétaire général puis président après le retour de Fofana Zemogo au RDR en . Il quitte la présidence de l'ANCI en octobre pour fonder un autre mouvement politique dénommé Pour la Côte d'Ivoire dont il annonce la création le .
Il est arrêté par les forces françaises, aux côtés de sa cousine Geneviève Bro-Grébé, Laurent et Simone Gbagbo et d'autres le lors de la conquête d'Abidjan par les forces pro-Ouattara. Il sera emprisonné depuis cette date et déporté à Katiola (Nord). Libéré sous condition le après 20 mois passés sous les verrous.
Malade depuis plusieurs mois, Jean Jacques Béchio est décédé dans la nuit du 11 au à l'âge de 68 ans.
Vie privée
Jean-Jacques Béchio est divorcé et père de 4 enfants (Kareem, Stephane, Yasmina et Manuella).
Notes et références
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