Né à Strasbourg en 1678, il étudie le droit dans l'université de sa ville natale où il obtient son doctorat en 1702. De cette date à 1710 il y est professeur de philosophie pratique, puis professeur de droit jusqu'à sa mort en 1754[3].
Linguiste et médiéviste passionné, il élabore pendant cinquante ans un dictionnaire de l'allemand médiéval, le Glossarium germanicum mediiaevi, que lui-même jugeait inachevé, mais que le Magistrat de la ville classa parmi les « biens précieux ». L'œuvre fut complétée après sa mort et éditée en deux volumes par le philologue Jérémie-Jacques Oberlin[3].
Jean-Georges Scherz eut trois filles et un fils. Celui-ci s'apprêtait à suivre les traces de son père, mais disparut prématurément, lui laissant un petit-fils[3].
Hommages
À l'église Saint-Thomas de Strasbourg, un monument funéraire de style baroque, richement décoré, perpétue sa mémoire et contribue à l'établissement de sa biographie[3].
Sélection d'œuvres
Dissertatio de lotionibus et balneis graecorum, 1695
↑Ou Johann Georg Scherz, ou Schertz, ou Johannes Georgius Scherzius
↑Selon les sources on observe quelques variantes dans l'interprétation de sa date de naissance. La stèle dit : NATUS ARGENT(ORATI) IV KALEND(AS) APRIL(IS) MDCLXXVIII
↑ abcd et eJean Arbogast, Épitaphes et monuments funéraires de l'église Saint-Thomas, Éditions du Signe, Strasbourg, 2013, p. 88-89 (ISBN2746830701)
Voir aussi
Bibliographie
Jean Arbogast et Christophe Hamm (phot.), Épitaphes et monuments funéraires de l'église Saint-Thomas, Éditions du Signe, Strasbourg, 2013, p. 88-89 (ISBN2746830701)
(de) Ernst Martin, « Scherz, Johann Georg », dans Allgemeine deutsche Biographie, herausgegeben von der Historischen Kommission bei der Bayerischen Akademie der Wissenschaften, vol. 31 (1890), p. 138–139 (en ligne sur WikisourceADB:Scherz, Johann Georg)