Il est admis 1795 à suivre les cours de l’École normale nouvellement créée, en particulier ceux d’Ambroise Sicard, professeur d’art de la parole, et de Dominique Garat, professeur d’analyse de l’entendement. Il est chargé en 1796 de la traduction de l’Hermès ou Recherches sur la grammaire universelle de James Harris, qu'il publie en le faisant précéder d’un Discours préliminaire et d’une dédicace à Garat. Il traduisit ensuite la Vie de Laurent de Médicis de Roscoe (1799).
Il enseigna à partir de 1797 la grammaire générale et comparée au Lycée des étrangers, puis fonde en 1802, l’École des Sciences et Belles-lettres avec Sylvestre-François Lacroix et Siméon Denis Poisson (1781-1840), et à plusieurs autres professeurs de l’École polytechnique. Il y enseigne les langues anciennes, la littérature et l’histoire, et en devient le directeur jusqu’en 1807.
une édition des Œuvres philosophiques de Locke (1822-1827), avec des extraits et des rapprochements des Nouveaux essais de l’entendement de Leibniz.
une Notice sur la vie et les œuvres de Cabanis (1827)
De l’Entendement et de la raison, introduction à l’étude de la philosophie (1830, réédité en 1833), qui reçoit le prix Montyon.
Jean-François Thurot et Charles Thurot (éditeur), Mélanges de feu François Thurot, Paris, Firmin Didot libraire, , XVI & 665, compte-rendu dans Émile Egger, « Mélanges de feu François Thurot », Journal des savants, , p. 204-212 (lire en ligne)