Jean-François Picheral a longtemps été médecin radiologue[2].
En 1989, il est élu maire d'Aix-en-Provence. Il lance plusieurs projets urbains[3],[4] qui vont restructurer sa ville. La plus emblématique est la requalification du cours Mirabeau, l'axe le plus prestigieux de la ville. Il obtient l'implantation sur le plateau de l'Arbois d'une gare TGV sur la nouvelle ligne LGV Méditerranée pour desservir sa ville sans devoir passer par Marseille. Cette gare qui n'était pas prévue initialement, est l'actuelle gare d'Aix-en-Provence TGV et connaît un succès immédiat.
En 2001, il est candidat pour un troisième mandat à l’élection municipale d’Aix en Provence. Alors que son bilan à la tête de la ville est de bon augure (62 % d'opinions positives[5]) et que les sondages réalisés avant l’élection laissent présager qu’il serait réélu, il est battu par Maryse Joissains-Masini[6], la candidate sans étiquette (qui rejoint ensuite l'UMP) et épouse d’Alain Joissains, maire d'Aix de 1978 à 1983.
En 2008, il participe à la liste du socialiste Michel Pezet (PS dissident) contre la municipalité UMP sortante de Maryse Joissains-Masini, et s'oppose vivement au candidat PS officiel, Alexandre Medvedowsky. Le lors du premier tour, sa liste obtient 10,14 % des voix. En mesure de se maintenir au second tour, Michel Pezet annonce le retrait de sa formation et appelle à voter pour le candidat PS, Alexandre Medvedowsky. M. Picheral écrira une lettre de soutien par la suite pour le candidat PS.