À sa sortie de l'École, il est nommé membre de l'École française de Rome (1976-1979)[3] où il commence ses recherches sur les finances du Grand-duché de Toscane au XVIIIe siècle. Ses premiers travaux portent notamment sur la création d'une ferme des impôts à l'arrivée du nouveau grand-duc de Toscane, ancien duc de Lorraine, en 1737. L'évolution de son enquête le conduit à s'intéresser moins aux grands-ducs Habsbourg-Lorraine qu'aux derniers souverains de la maison de Médicis, Côme III et Jean-Gaston. La publication de son travail en 1990 suscite un vif[non neutre] débat en Italie, notamment avec les historiens Furio Diaz et Giuseppe Pansini.
Archiviste aux archives du ministère des Affaires étrangères[3] (MAE), il est détaché pendant deux années (1981-1983) au CNRS[3] avant de revenir à la direction des archives du MAE, puis de coordonner le bureau Organisation et méthodes du service informatique de ce ministère, d' à [3].
Historien de l'Italie moderne, il s'intéresse désormais à l'histoire de la diplomatie.
Publications
Les Grands Maîtres des eaux et forêts de France de 1689 à la Révolution : suivi d'un dictionnaire des grands maîtres, Genève, Droz, 1978 [5]aperçu disponible sur Google Livres.
De la Corruption. Morale et pouvoir à Florence aux XVIIe et XVIIIe siècles, Paris, Fayard, 1984
Le Grand-Duché de Toscane sous les derniers Médicis : essai sur le système des finances et la stabilité des institutions dans les anciens États italiens, Rome, École française de Rome, 1990 disponible sur Persée (portail)
Les Espaces de l'historien, Strasbourg, Presses universitaires de Strasbourg, 2000, avec Odile Goerg et Rebecca Rogers[6].
La Conjuration des dictionnaires. Vérité des mots et vérités de la politique dans la France moderne, Strasbourg : Presses universitaires de Strasbourg, 2000[7],[8],[9]