Jean-César Battellier, ou Battelier naît à Vitry-le-François, il était horloger et maire de sa ville il fut élu le député de la Marne à l'Assemblée législative. Il siégea avec la Montagne, comme membre de la Convention nationale pour le Var. Il était le sixième sur les huit envoyés, avec 451 voix pour 464 votants.
Lors du procès de Louis XVI, il était le troisième appelé et se prononça pour la mort du roi :
« Si je n'étais bien convaincu, je le serais en jetant les yeux sur le territoire entier de mon département : je verrais les campagnes ravagées par des satellites armés au nom de Louis, les filles violées, le sein des femmes arraché, les enfants immolés dans les berceaux. Un tel tableau, et il n'est que trop réel, n'est pas fait sans doute pour apitoyer sur le tyran, qui, pour rétablir sa domination absolue, a provoqué tant de crimes. Je vote pour la mort ».
Avec la fin de la Convention nationale il retourne dans son département et en 1794, il fut, un moment, directeur de l'atelier d'aérostats militaires de Meudon. Après le 9 thermidor, les officiers municipaux de Vitry le dénoncèrent comme terroriste et l'accusèrent d'entretenir, par de fréquents voyages, l'esprit révolutionnaire dans son département. Il se disculpa assez pour être nommé commissaire du Directoire de la Marne.
Lors de la réorganisation de la magistrature par l'Empereur, il fut nommé procureur impérial à Vitry-le-François, et occupait encore ce poste quand il mourut.