Pionnier d'une vision de l’entreprise étendue, il propose vers la fin des années 1980, avant l’avènement de l’internet, un modèle de logistique collaborative globale exploitant le concept de nomenclatures étendues appliquées à un système de planification MRP2 pour gérer la chaine complète de production et de distribution dans une chaine d'entreprises[16]. Ce modèle préfigure le concept de CPFR ou Collaborative Planning, Forecasting and Replenishment, lancé en 1995 par Wal-Mart, Benchmarking Partners, SAP, IBM et Manugistics. Dès l'émergence du concept d'internet des objets, Waldner s’investit dans les perspectives d'application à la gestion de la chaîne logistique[17],[18],[19].
Dans ses publications, il défend l'idée que toute initiative de numérisation (digitalization) des processus industriels passe préalablement par une simplification ou rationalisation des organisations concernées[20],[21],[22],[23].
L'auteur annonce une rupture technologique fondamentale du monde informatique dans les années 2020-25 en considérant la limite physique de la miniaturisation des composants au silicium et la fatalité de la loi de Moore[24]. Ce phénomène, conjugué à la demande en mobilité transformera la nature même de l'ordinateur conventionnel en un vaste réseau d'objets minuscules et hétérogènes qui impose une nouvelle vision du logiciel (codage unitaire plus simple mais agents beaucoup plus nombreux) pour passer de système centraux ou distribués à une intelligence en essaim (i.e. des "systèmes dilués"), dont les nœuds se compteront par milliards[25],[26] (L'auteur remarque qu'un être humain est en interaction avec 1000 à 5000 objets au cours d'une journée normale[27],[28]A maturité, le marché des objets connectés pourrait s'établir entre quelques dizaines de milliards et jusqu'à plusieurs milliers de milliards d'unités[29]).
Waldner porte un intérêt prepondérant aux interfaces homme-machine dans les systèmes numériques et considère que l‘évolution des machines informatiques et celle des solutions qu’elles apportent, dépendront fondamentalement des progrès de ces interfaces[30].
↑J.B. Waldner, CIM, les nouvelles perspectives de la production, Dunod-Bordas, 1990 (ISBN978-2-04-019820-6), p. 60
↑Ruslan Kirichek, Andrey Koucheryavy, Internet of Things Laboratory Test Bed, Saint-Petersburg State University of Telecommunications, Springer, (2015), p. 212, ref.2
↑Yicong Tian, Rui Hou, Sch. of Inf. & Commun. Eng., Beijing Univ. of Posts & Telecommun., An Improved AOMDV Routing Protocol for Internet of Things, décembre 2010, p. 227-231, ref[7]We should refer to routing methods from other existing network to design an algorithm which can use in IOT.
↑D.F.H. Rushton, Going to the heart of CIM, Volume 72, Issue 3, (June 1993), page 107, "the author follows the established wisdom of simplification, integration and (possible) application of the appropriate CIM technology"
↑Achim Rettberg, Mauro C. Zanella, Franz J. Rammig, From Specification to Embedded Systems Application, IFIP TC10 Working Conference: International Embedded Systems Symposium (IESS), August 15-17, (2005), Manaus, Brazil, ref [3], p. 178
↑Gabor L. Hornyak,H.F. Tibbals,Joydeep, Introduction to Nanoscience and Nanotechnology [1], page 1402, ref 357
↑Julio Perotti, La Voz Argentina, Internet de Todo, un cambio profundo en nuestra vida cotidiana. Objetos que dejan de ser inanimados[2], 14/12/2014
↑Pablo Mancini, En Internet hay más objetos que personas, [3], 21/07/2013 (Todo ser humano, durante un día normal, está rodeado por una media de entre 1.000 y 5.000 objetos, contando todo: desde el tenedor que usa para comer, el sillón donde descansa, etc., tal como lo explica Jean Baptiste Waldner en Nano-informatique et intelligence ambiante)
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Oleg Demidov, From Right to Access to Network Intelligence, [4], Russian International Affairs Council, 12/04/2013, (ref#1: The Internet of Things boasts a market that is thought to cover dozens of billions or dozens of trillions of devices)