Fils de Claude Geoffroy, avocat au parlement, notaire royal et procureur du roi à Bois-Sainte-Marie, et de Charlotte Louvrier, Jean-Baptiste Geoffroy est avocat à Lyon avant 1789[1].
Le il est élu, premier sur deux, pour représenter le Tiers-état du bailliage de Charolles aux États généraux. Il siège à l'Assemblée Constituante jusqu'à la dissolution de celle-ci le . Il en avait été élu secrétaire le . Membre du comité des Domaines à partir du , il en est le rapporteur lors de ses deux seules interventions devant l'Assemblée en janvier puis en . Membre des Jacobins, figurant sur la liste de gauche, il passe aux Feuillants en .
Président de l'administration municipale de La Guiche en l'an III, déclaré suspect, il disparaît momentanément.
↑Notice « Jean-Baptiste Geoffroy », in Edna Hindie Lemay, Dictionnaire des Constituants 1789-1791, Voltaire Foundation Oxford-Universitas, Paris,1991
Voir aussi
Robert Favre, Quelques aspects des premières années de la Révolution française, vues par Claude Jean Baptiste Geoffroy, député de Charolles à l'Assemblée constituante, article pp. 54-62, in Annales de l'Académie de Mâcon, tome LVI, 1979. Une analyse de 28 lettres adressées par Jean-Baptiste Geoffroy, entre 1789 et 1791, à Jean-Marie Gelin, futur député de Saône-et-Loire à l'Assemblée législative puis à la Convention.