Un ministre, démissionné à la suite d'une gaffe et sous la pression de manifestations de rue, retrouve son quartier, ses amis, et redécouvre la vie et la liberté loin du pouvoir[1],[2],[3].
Si le film semble perdre toute trame de récit au bout d’une demi-heure, c’est pour mieux mettre en exergue l’insolente oisiveté d’un personnage retiré des affaires du monde[2].
Dans les Cahiers du cinéma, Jean-Michel Frodon écrit "Iosseliani fait des films en homme qui aime boire : c’est-à-dire en réalisant chaque plan comme on déguste un bon verre. Tous les sens en éveil, lentement, en captant les richesses cachées, les assemblages subtils et imprévus des couleurs, des odeurs et des saveurs. Chaque séquence de Jardins en automne, saison des vendanges, est ainsi un bouquet où compte moins la péripétie que les effluves qu’elle permet."[4]
Prix spécial du Jury, Festival international du film de Mar del Plata 2007[7]
Références
↑Philippe Azoury, « "Jardins en automne", plus douce sera la chute », Libération, (lire en ligne)
↑ a et bJean-François Rauger, « Six films pour faire “ la révolution de l’oisiveté “. “Jardins en automne ” (2006) : l’oisiveté, c’est la liberté », Le Monde, (lire en ligne)
↑Jean-Luc Douin, « "Jardins en automne" : une satire jubilatoire du Géorgien Otar Iosseliani », Le Monde, (lire en ligne)
↑Jean-Michel Frodon, « Jardins en automne, l'ivresse du non-pouvoir », Cahiers du cinéma, no 615, , p. 20
↑ abcdefghij et kClaude-Marie Trémois, « "Jardins en automne", de Otar Iosseliani », Esprit, no 327, , p. 225-229 (lire en ligne)
↑(es) Pilar Choza, « La película británica 'Venus' gana el Giraldillo de oro del Festival de Cine », El País, (lire en ligne)