En 1954, l'Office national des forêts fait don d'un terrain de 11 hectares à l'Université de Nancy pour reprendre l'œuvre du professeur Brunotte. Situé un kilomètre plus au sud, sur le territoire de Xonrupt-Longemer, ce terrain offre les mêmes conditions climatiques que le précédent avec l'avantage de ne pas concurrencer la pratique du ski. Une large tourbière y ajoute un intérêt non négligeable. Les premiers travaux ne sont menés qu'à partir de 1966 et l'ouverture au public date de 1970.
Climat local
Le Haut Chitelet est un endroit exposé aux rigueurs du climat vosgien, offrant une pluviométrie annuelle de 2 500 mm, avec possibilité de neige d'octobre à mai, et une température moyenne de 3,5 °C. Ces conditions sont celles que l'on rencontre à 2 000 m dans les Alpes ou au niveau de la mer en Islande et en Norvège. La nature du sol acide (pH 4 à 5) contribue à la rudesse des conditions.
Le jardin
Le domaine à visiter occupe 1,5 hectare en bordure de la route des crêtes. Les plantes sont groupées par région, les flores vosgienne et alpine sont les mieux représentées et réparties par affinités écologiques, mais d'autres proviennent des montagnes d’Amérique, du Japon, de Chine, de l’Himalaya, du Caucase, de la Sibérie et de la Nouvelle-Zélande.
Le jardin est ouvert au public entre les mois de juin et septembre.
Collections
Le jardin comprend différentes collections thématiques : flore des Hautes Vosges, flore des escarpements rocheux, régions australes, Europe, Asie, Amérique du Nord, variétés horticoles, etc.
Catherine Goffaux et Laurence Toussaint, « Nancy. Conservatoire et jardins botaniques », in Jardins de Lorraine, Éditions Ouest-France, Rennes, p. 60-63 (ISBN978-2-7373-4849-5)
Pierre Labrude, « Le jardin alpin de Monthabey dans les Vosges (1903-1914) et son créateur, le professeur Camille Brunotte (1860-1910) », Revue d'histoire de la pharmacie, vol. 90, no 336, , p. 615-628 (lire en ligne)