Le , les troupes soviétiques et du ministère de l'Intérieur, pour un total de 20 000 hommes, prirent d'assaut Bakou soulevée. Les combats durèrent trois jours et furent particulièrement violents (bilan officiel : 137 morts et 700 blessés). Le Kremlin déclara que la raison de cette attaque était « d'empêcher les forces extrémistes de prendre le pouvoir en Azerbaïdjan »[2]. L'intervention est justifié en réalité par des pogroms anti-arméniens ayant eu lieu dans le courant du mois du janvier 1990, ainsi par une volonté indépendantiste des azéris, dans le contexte de la guerre du Haut-Karabakh[3],[1].
Il comprend un cimetière où les victimes sont enterrées le long d'un mur de granit, ombragé par des cyprès nains et des pins, et sur la colline donnant sur la mer Caspienne et la ville.
↑(en) Audrey L. Altstadt, The Azerbaijani Turks: power and identity under Russian rule, Stanford University, Stanford, Calif: Hoover Institution Press,, , 331 p. (ISBN0-8179-9182-4), p. 217