En 1962, Jan Jelínek est devenu membre d'ICOM Tchécoslovaquie. Il a pris part aux travaux de la Commission internationale des musées régionaux (ICR - Musées régionaux). Lors de la Conférence générale de La Haye en 1962, il fut élu président. Il resta à ce poste pendant trois mandats jusqu'en 1971.
Jan Jelínek avait l'ambition d'intégrer les musées tchécoslovaques dans les structures internationales. En 1965, il présenta une proposition demandant à ICOM Tchécoslovaquie de poser sa candidature à l'organisation de l'Assemblée générale en 1968 en Tchécoslovaquie. Il a soutenu cette argumentation avec les anniversaires à venir : 150 ans depuis la fondation du musée morave (1817) et du musée national (1818). En 1964, il participa à l'organisation de réunions internationales de spécialistes de musées à Opava, célébrant le 150e anniversaire de la création du musée de Silésie (1814)[pertinence contestée].
Jan Jelínek ne s'est pas découragé pour autant et, profitant de la proximité géographique et du programme de conférences en Allemagne, a poursuivi l'extension d'une excursion post-conférence de Berlin à la Tchécoslovaquie. Cela s'est déroulé du 12 au à Prague, Brno et Bratislava. Quatre cents spécialistes de musées du monde entier ont participé. Ce fut un énorme succès[source secondaire souhaitée], les portes des musées tchécoslovaques étaient grandes ouvertes, mais quelques jours plus tard, le . En 1968, la porte est claquée lorsque les troupes d’occupation du Pacte de Varsovie (Union soviétique, Pologne, Allemagne de l’Est, Hongrie et Bulgarie) envahissent le pays. En 1968, Jelínek réussit une dernière fois en reprenant la publication du magazine ICOM News, imprimé en Tchécoslovaquie jusqu'en 1971.
A la conférence générale de l'ICOM qui s'est tenue fin à Grenoble, Jan Jelínek est élu président de l'ICOM. Après son entrée au bureau, il a immédiatement commencé à travailler à la création de nouveaux statuts pour l'ICOM, ce qui permettrait un fonctionnement progressif de l'organisation.
Après l’achèvement de son mandant en tant que président de l'ICOM, Jelínek s’est concentré sur le renforcement de la position de la muséologie[réf. souhaitée] et fonde en 1977 le comité international de muséologie (ICOFOM) dont il été président pendant deux mandats jusqu'en 1983.
Notes et références
Liens externes
Certaines informations figurant dans cet article ou cette section devraient être mieux reliées aux sources mentionnées dans les sections « Bibliographie », « Sources » ou « Liens externes » ().
André Desvallées et François Mairesse, « Sur la muséologie », Culture & Musées, vol. 6, no 1, , p. 131–155 (DOI10.3406/pumus.2005.1377, lire en ligne, consulté le )
Dominique Ferriot, « L'ICOM, un réseau de partage et d'échanges pour les professionnels de musées », Publications du musée des Confluences, vol. 3, no 1, , p. 77–87 (lire en ligne, consulté le )
Nada Guzin Lukić, « La Muséologie de l’Est : la construction d’une discipline scientifique et la circulation transnationale des idées en muséologie », ICOFOM Study Series, no 43a, , p. 111–125 (ISSN2309-1290, DOI10.4000/iss.595, lire en ligne, consulté le )
Bruno Brulon Soares, « L’invention et la réinvention de la Nouvelle Muséologie », ICOFOM Study Series, no 43a, , p. 57–72 (ISSN2309-1290, DOI10.4000/iss.563, lire en ligne, consulté le )
(en) Bruno Brulon Soares et Anna Leshchenko, « Museology in Colonial Contexts: A Сall for Decolonisation of Museum Theory », ICOFOM Study Series, no 46, , p. 61–79 (ISSN2309-1290, DOI10.4000/iss.895, lire en ligne, consulté le )