Elle a suivi des études juridiques, travaillé dans les services administratifs universitaires ainsi qu’à l’UNESCO[3]. Elle est ensuite chargée des trois bibliothèques de la ville de Cachan (Val-de-Marne)[4],[5][source insuffisante].
Même si elle a quitté Marrakech, son attachement pour sa ville natale se retrouve dans son recueil de poèmes intitulé À Marrakech, derrière la Koutoubia (2012), une œuvre dont la publication est accompagnée d'un commentaire poétique du poète et philosophe Philippe Tancelin[source secondaire nécessaire].
Elle publie en 2022 son cinquième recueil intitulé Chemin d'errance aux éditions Traversées en Belgique. Selon Lieven Callant, le chemin de Jamila Abitar qui recherche « Un parfum d’éternité / Sur les lèvres du présent » n'est pas une traversée du désert, mais plutôt un voyage « d’oasis en oasis »[6]. Marc Wetzel, dans une analyse de l’œuvre de Jamila Abitar, met en relation la déchirure de l'inspiration poétique et celle de l'exil qui a conduit la poétesse «de la lisière marrakchie du désert» jusqu'en France[7][source insuffisante]. Dans L'Opinion, Chekib Abdessalam voit en Jamila Abitar « à la fois une poétesse du terroir et une poétesse de la diaspora » ; selon lui le chemin d'errance de l'autrice est « un chemin de crête, un chemin qui coupe à travers champs, pierreux, caillouteux ou sablonneux, et un chemin au carrefour des possibles »[8]. Auteur de la préface de Chemin d'errance, Hans Limon compare les poèmes de Jamila Abita à des fulgurances « qui sauront ressusciter le soleil à l’horizon »[8].
Ses poèmes ont été traduits en plusieurs langues notamment en italien[9] et en islandais[10],[11].
Participations et activités artistiques
Jamila Abitar participe à des événements de poésie[12][source insuffisante] en France[13],[14],[15]et au Maroc[16],[17],[18] dont la conférence inaugurale de la Maison de la Poésie animée par Mohammed Achaari sur le thème « la poésie et l’autre »[19],[20][source insuffisante]. Jamila Abitar anime aussi des ateliers artistiques dédiés à la poésie[21],[22]. Elle est l'une des plumes féminines publiées par l'Anthologie poétique francophone de voix féminines contemporaines[23], ainsi que l'Anthologie islandaise des poètes francophones du monde arabe[24] de Thor Stefansson.
↑(ar) « “احساين بنزبير” و”جميلة أبيطار”: ضفة ثانية لمفهوم “الآخر” », Journal Aswat, (lire en ligne)
↑(ar) أحمد بيضي, « المهرجان العالمي للشعر بخنيفرة يختتم « دورة قاسم لوباي» بالإعلان عن "فتح الله بوعزة" اسما لدورته الرابعة المقبلة », Jadidinfo.com, (lire en ligne)
↑« Mohamed Achaari animera la conférence inaugurale de la Maison de la Poésie, le 14 septembre », Mapmarrakech.ma, (lire en ligne)