James Stuart (5e grand sénéchal d'Écosse) (mort le ) High Steward (ie Grand Sénéchal) héréditaire d'Écosse et Gardien de l'Écosse pendant l'absence de la reine Marguerite Ire d'Écosse et l'interrègne de 1290-1292.
La date de naissance de James n'est pas connue avec précision. Selon certaines sources anciennes, elle se place sans grande évidence aussi tôt que 1243. Cette estimation est désormais considérée comme improbable. Tout d'abord, parce que le père de James n'effectue son pèlerinage au sanctuaire de Saint-Jacques-de-Compostelle qu'au plus tôt en 1252 et que James/Jacques est vraisemblablement né après car le prénom James/Jacques est rare et inhabituel dans l'Écosse du XIIIe siècle et ne fait pas partie du stock onomastique de la famille des Stuart où alternent jusqu'alors les noms traditionnels de Walter (c'est-à-dire : Gaultier) et Alan (c'est-à-dire : Alain).
Il de plus probable que James ne soit pas le fils aîné d' Alexandre mais l'aîné de ses fils survivants. Pour ces raisons et aussi du fait que son fils et successeur Walter Stuart est décrit comme un « jeune homme imberbe » vers 1314 dans The Brus de John Barbour il est vraisemblable que James soit né vers 1260 ou après[2].
En 1302, avec plusieurs autres ambassadeurs dont John Comyn, Comte de Buchan, il est envoyé solliciter l'aide du roi de France contre Édouard Ier d'Angleterre
Il est toutefois une nouvelle fois obligé de prêter serment de fidélité au roi d'Angleterre à Lanercost le . Afin de renforcer l'engagement, le serment est fait sur les deux croix réputées les plus sainte d'Écosse, sur une hostie consacrée, les saints évangiles, et plusieurs reliques des saints. Il avait enfin également été convenu que l'excommunication frapperait ceux qui renieraient leur allégeance à Édouard. James Stuart obtient le titre de Comte de Lincoln en contrepartie.
James renie son allégeance et prend de nouveau fait et cause pour le parti patriotite écossais et il meurt partisan de Robert Bruce en 1309[3]
James Stewart de Durisdeer, tuteur de son neveu le futur roi Robert II d'Écosse, en 1327[4].
Egidia Stewart, qui épouse Sir Alexandre de Menzies, de Durisdeer[4].
Notes et références
↑ MacEwen, Andrew B. W. (2011), « The wives of Sir James the Steward (d.1309) », Foundations (Foundation for Medieval Genealogy) 5 (5): 391.
↑G.W.S. Barrow; Royan, Ann (1985), « James, Fifth Stewart of Scotland, 1260(?)–1309 », dans Stringer, Keith, Essays on the Nobility of Medieval Scotland, Edinburgh: John Donald, p. 166–167, (ISBN1-904607-45-4).
↑Anderson, William, The Scottish Nation, Edinburgh, 1867, vol.ix, p.513.
↑ abcd et eSimpson, David, The Genealogical and Chronological History of the Stuarts, Edinburgh, 1713
↑Burke, Messrs., John and John Bernard, The Royal Families of England Scotland and Wales, with Their Descendants etc., London, 1851, volume 2, page xlvi.
↑Burke, Messrs., John and John Bernard, The Royal Families of England Scotland and Wales, with Their Descendants, London, 1851, volume 2, page xlvi.
↑Clay, John W., FSA., editor, The Visitation of Cambridge, 1575 and 1619 by Henery St.George, Richmond Herald, Harleian Society, London, 1897, pps: 7 - 11, où il est mentionné que: « Andreas Stuard filius capit in uxorem filiam Jacobi Bethe et a Johanne Francor' Rege militario ringulo condecoratus est »; traduit par : Le fils Andrew Stewart épousa la fille de James Bethe (Beith) et reçut une épée d'honneur du roi de France Jean.
↑East Anglian Stewarts by G.M.S.Lauder-Frost, FSA Scot., in The Scottish Genealogist, vol.LI, no.4, December 2004, pps:151-161, (ISSN0300-337X)