Il exerce à Londres comme graveur à la manière de Thomas Vivares(d) et d'autres[1]. Il a atteint une certaine éminence en tant que graveur de paysages, et ses œuvres sont remarquables dans l'histoire de la gravure anglaise[1]. Elles sont pour la plupart des gravures de reproduction de tableaux de Claude Lorrain, George Smith(en), Richard Wilson, Jean Pillement et d'autres graveurs de paysages[1]. Il a également exécuté quelques gravures fougueuses de chiens et d'autres animaux[1].
En 1769, l'éditeur John Boydell, au plus fort de la prospérité de son entreprise, se lance dans plusieurs projets ambitieux, dont A Collection of Prints, Engraved after the Most Capital Paintings in England[2] (« Une collection d'estampes, gravées d'après les plus importantes peintures d'Angleterre »), de grand format (657 mm)[a]. Le neuvième et dernier volume de cette anthologie est publié en 1792, et vaut à Boydell un grand succès critique et financier[6].
James Peak meurt vers 1782.
Œuvre
Principalement graveur de reproduction, il a aussi dessiné et gravé des sujets originaux, très appréciés[7]. On connaît de lui, notamment[8] :
↑(en) Sven Hermann Arnold Bruntjen, John Boydell (1719–1804) : A Study of Art Patronage and Publishing in Georgian London, New York, Garland Publishing, , 219 p. (ISBN0-8240-6880-7, BNF36625015), p. 40-41.