Producteur et propriétaire d'une plantation de canne à sucre, en Jamaïque Rédacteur d'un périodique britannique fondé par Robert Wood Membre honoraire d'une société d'antiquaires de Londres.
Entourage familial
Parents
Henry (1698-1744) et Elisabeth (1697-1743) Dawkins
James Dawkins est un antiquaire et explorateur de nationalité anglaise. Il est né en 1722 et mort en 1757 en Jamaïque. L'archéologue britannique a notamment contribué à la découverte et à l'exhumation des vestiges de la cité antique syrio-romaine de Palmyre, aux côtés de l'archéologue irlandais Robert Wood, en 1751. James Wood a également effectué des expéditions archéologiques en Asie Mineure, en Égypte, en Mer Égée et dans la ville de Nazareth en Israël. L'antiquaire anglais est membre d'une riche famille de producteur et propriétaires de plantations de canne à sucre en Jamaïque et appartenant à l'Empire colonial britannique.
James Dawkins a également publié plusieurs articles parus dans un périodique spécialisé en archéologie et fondé par son homologue Robert Wood.
Biographie
L'antiquaire anglais naît en 1722, en Jamaïque. Il est le fils d'un notable anglais venu s'installer dans la colonie anglaise à la fin du XVIIe siècle. Membre d'une riche famille de producteur et propriétaires de plantations de canne à sucre en Jamaïque et appartenant à l'Empire colonial britannique, il devient lui-même entrepreneur dans le domaine agricole de la culture de la canne à sucre.
À Londres, James Dawkins devient membre de la Société des Dilettanti, une association d'érudits et d'explorateurs britanniques[4].
En 1755, James Dawkins participe au mécénat d'un important projet de recherches et de fouilles archéologiques en Grèce, programme entrepris sous l'impulsion du peintre et archéologue James Stuart (1730-1788)[5].
Travaux
L'archéologue britannique a notamment contribué à la découverte et à l'exhumation des vestiges de la cité antique de syrio-romainePalmyre, aux côtés de l'archéologue irlandais Robert Wood, en 1751. Sur place, les deux explorateurs y exhument notamment les ruines du Temple de Baalshamin[6] et celui dédié à Baal[7]. Grâce aux talents dessinateur de l'architecte Robert Wood, les deux chercheurs parviennent à établir une vue d'ensemble des ruines de la cité antique levantine et à restituer les structures architecturales des temples cultuels ainsi que la totalité des édifices monumentaux à l'époque de leur complète intégrité[7],[1],[8],[9]. James Wood a également effectué des expéditions archéologiques en Asie Mineure, en Égypte, en Mer Égée et dans la ville de Nazareth en Israël[9].
Publications
James Dawkins, en collaboration avec l'archéologue Robert Wood, publie en 1753, l'ouvrage intitulé « The ruins of Palmyra », premier recueil faisant état et des rapports de fouilles réalisées en 1751 au cœur de la ville palmyréenne de Tadmor[10],[11]. En 1757, paraît son ouvrage « Ruins of Balbec otherwise Hielopolis » dans lequel le britannique évoque ses investigations au sein du Temple de Baalbek, à Palmyre, ainsi que ses recherches dans la cité de Grèce antique, Héliopolis[11]. L'antiquaire anglais rédige également de nombreux feuillets dans le journal spécialisé en archéologie
Notes et références
Notes
↑Huile executée par le peintre néoclassique britannique Gavin Hamilton (1723-1798), en 1758. Hamilton dépeint les deux hommes et leur escorte ottomane découvrant les ruines de Palmyre. Dawkins et Wood portent une toge et l'un de deux porte des bottes jaunes habituellement réservées aux membres des classes musulmanes supérieures de l'Empire ottoman[1].
↑(en) « James Dawkins », sur Oxford Dictionnary of National Biography, (consulté le ).
↑Abdallah Naaman, Le Liban : Histoire d'une nation inachevée, Éditions Glyphe, , 2140 p. (lire en ligne), index numéro 229.
↑François-Charles Mougel, La Société des Dilettanti (1734-1800) : Contribution à l'étude socioculturelle des Îles Britanniques au XVIIIe siècle, thèse de 3e cycle, EPHE, IVe section, 1973..
↑G.S.R. Thomas, « Collart (Paul) et Vicari (Jacques) : Le sanctuaire de Baalshamîn à Palmyre, topologie et architecture. », Revue belge de philologie et d'histoire, vol. tome 49, no fascicule 1, , page 93 (lire en ligne, consulté le ).
↑ a et bRené Dussaud, « Jean Starcky : Palmyre », Syria, vol. tome 28, no fascicule 3-4, , page 341 (lire en ligne, consulté le ).
↑ a et bIrène Aghion, « Le recueil de dessins de Richard Phelps », dans Irène Aghion et al., Histoires d'archéologie : De l'objet à l'étude, Paris, Institut national d'histoire de l'art, coll. « Les catalogues d'exposition de l'INHA », (lire en ligne), paragraphes 5 à 8.
↑ a et b(en) G. Robbins, The collection of rare prints & illustrated works, Twickenham, Strawberry Hills, (lire en ligne), page 95.
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Irène Aghion, « Le recueil de dessins de Richard Phelps », dans Irène Aghion et al., Histoires d'archéologie : De l'objet à l'étude, Paris, Institut national d'histoire de l'art, coll. « Les catalogues d'exposition de l'INHA », (lire en ligne).