La motivation de cette recherche lui était fournie par le DrRichard L. Garwin chez IBM Watson Research, qui était préoccupé par la vérification d’un traité d'armes nucléaires avec l’Union soviétique pour les négociations SALT. Garwin pensait que s’il avait une transformée de Fourier beaucoup plus rapide, il pourrait implanter des capteurs dans le sol dans les pays voisins de l’Union soviétique. Il a suggéré à Cooley et Tukey une idée de la façon dont les transformées de Fourier pouvaient être programmées pour être beaucoup plus rapides[3]. Ils ont fait le travail, les capteurs ont été posés, et ils ont réussi à localiser les explosions nucléaires à moins de 15 kilomètres de l’endroit où elles se produisaient.
Cooley était un membre du comité « Traitement numérique du signal » de l’IEEE ; il avait d’ailleurs obtenu une bourse de l’IEEE pour ses travaux sur la FFT. En 2002, il a reçu la médaille Jack Kilby du traitement du signal[4]. Il a particulièrement contribué à la mise en place d’une terminologie en traitement numérique du signal.
Publications
James W. Cooley & John W. Tukey, An algorithm for the machine calculation of complex Fourier series, Math. Comput. 19, 297–301, 1965.
James W. Cooley, Timothy M. Toolan and Donald W. Tufts, A Subspace Tracking Algorithm Using the Fast Fourier Transform, IEEE Signal Processing Letters. 11(1):30-32. January 2004.
Edward C. Real, Donald W. Tufts and James W. Cooley, Two Algorithms for Fast Approximate Subspace Tracking, IEEE Transactions on Signal Processing. 47(7):1936-1945. July 1999.
D. W. Tufts, E. C. Real and J. W. Cooley, Fast Approximate Subspace Tracking (FAST), Proceedings of the 1997 IEEE International Conference on Acoustics, Speech, and Signal Processing. IEEE. I:547-550.
↑ a et bD'après James W. Cooley et Stephen G.Nash (dir.), How the FFT Gained Acceptance, A History of Scientific Computing, ACM Press (Association for ComputingMachinery, Inc.), (réimpr. SIAM : Oral History of Num. Anal. & Sc. Comp.) (lire en ligne), p. 133 -140