Il est le fils de Lazarus (Eliezer) Barth et de Mirjam Barth. Il fait partie d'une famille de 8 enfants dont Löb Barth, Häudle Barth, Gimmele Barth, Liebmann Barth et Wolf Benjamin Barth. De plus, il a un demi-frère: Louis Barth[1].
Étant Juif, il ne peut devenir professeur à plein temps, mais il reçoit le titre de Geheimer Regierungsrat.
Il est un des plus importants linguistes de son temps. Deux de ses ouvrages demeurent des ouvrages de référence: Die Nominalbildung in den semitischen Sprachen (1894), et Die Pronominalbildung in den semitischen Sprachen (1918)[2].
Orthodoxie
Jakob Barth est un Juif orthodoxe. Il est membre de la communauté Adass Yisroel de Berlin mais il est considéré comme non orthodoxe par la communauté orthodoxe de Francfort-sur-le-Main, pour sa position sur le Livre d'Isaïe, qui selon lui, aurait deux auteurs et que Livre des Psaumes aurait été écrits après l'Exil[4].
Famille
Jakob Barth a 6 enfants: 2 filles et 4 fils, dont le plus jeune est Arnold (plus tard Aaron) Barth, manager général de la Bank Leumi à Tel Aviv (il immigre en Palestine mandataire en 1933 et meurt en 1957)[4].
Œuvres
(de) Die Nominalbildung in Den Semitischen Sprachen
(de) Wurzeluntersuchungen Zum Hebraischen Und Aramaischen Lexicon
(de) Beiträge zur Erklärung des Jesaia. Reuther, 1885[5],[6]
Bibliographie
(en) William Lee Holladay. The Root Sǔb̂h in the Old Testament: With Particular Reference to Its Usages in Covenantal Contexts. Brill Archive, 1958[7]
(en) Abraham A. Fraenkel (trad. Allison Brown), Recollections of a Jewish Mathematician in Germany, Birkhäuser, Jiska Cohen-Mansfield, (ISBN978-3-319-30847-0 et 3-319-30847-5, lire en ligne).