En art comme en musique Jad Fair manie des formes simples et banales, d'une apparente naïveté. Influencées par les découpages mexicains qu'il côtoie régulièrement comme par ceux de son frère David, ses compositions sont autant d'accumulations de scènes légères et grinçantes, qui malgré de faux airs de maladresse manient avec habileté ironie et humour.
Critique
Dans "Paris bouge", Laetitia Macherey lui rend cet hommage[1] :
« Jad Fair appartient à cette famille d'artistes torturés sublimant leurs angoisses et qui n'ont de cesse d'innover tout en évitant de se prendre au sérieux. A travers une musique primitive, Jad Fair a enchaîné les odes à l'amour, à l'amitié, à la rédemption offerte par la musique, à l'aliénation mentale provoquée par la médiocrité de la "vie moderne". Il y a dans sa musique une sorte de pureté, d'innocence enfantine, de gratuité totale, de marginalité... »
Discographie
Albums
The Zombies of Mora-Tau EP7 (UK Armageddon) 1980 (Press) 1982
Everyone Knew ... But Me (Press) 1982
Between Meals - Oh No I Just Knocked Over a Cup of Coffee (Iridescence) 1983
Monarchs (Iridescence) 1984
Best Wishes (Iridescence) 1987
Jad Fair & Kramer - Roll Out the Barrel (Shimmy-Disc) 1988
Great Expectations (Ger. Bad Alchemy) 1989
Attack of Everything no CD - Jad Fair (Paperback - 1990)
Coo Coo Rocking Time - Coo Coo Party Time (50 Skidillion Watts) 1990