Comme poétesse, pour Jean-Luc Maxence, elle est en recherche spirituelle, en quête d'espérance dans « ce monde absurde » selon elle[5]. Il la dit « poétesse trop discrète dans un siècle de tapages superficiels » et « jardinière d'étincelles qui sait deviner l'invisible »[5]. J.-L. Maxence incorpore deux de ses poèmes, S'il m'était donné et Cathédrales, dans son Anthologie de la poésie mystique contemporaine[6].
Dans son ouvrage Du bon usage des bibliographies, Jacquette Reboul présente en 1973 un travail qui va bien au-delà de ce qui existe alors sur le sujet dans le domaine de l'édition, selon Gilbert Nigay[7]. Pierre Langlois souhaite que ce livre soit très largement répandu et utilisé, mais le trouve un peu long pour les étudiants[7]. Jacquette Reboul annonce aussi l'usage inéluctable des ordinateurs en bibliographie, ce que Langlois considère comme une menace[7].
Elle publie en 1986 une étude sur la critique littéraire, intitulée Critique universitaire et critique créatrice, où elle décrit la « critique universitaire » comme nécessaire mais insuffisante, et vante ce qu'elle appelle la « critique créatrice » en présentant les exemples de Paul Valéry, André Breton, Gaston Bachelard et Roger Caillois[4]. Claude Bonnin juge ce débat dépassé, comportant de louables aspirations mais n'apportant rien de nouveau sur le sujet[4].
↑« Jacquette Reboul », dans Jean-Luc Maxence, Anthologie de la poésie mystique française, Paris, Presses de la Renaissance, (ISBN2-85616-696-2), p. 402.
↑ a et b« Jacquette Reboul », sur printempsdespoetes.com, Le Printemps des poètes (consulté le ).
↑ ab et cClaude Bonnin, « Jacquette Reboul, Critique universitaire et critique créatrice, Aux Amateurs de livres, collection des Mélanges de la Bibliothèque de la Sorbonne, Paris, 1986 », Littératures, no 18, , p. 194-197 (lire en ligne).
↑ ab et cPierre Langlois, « Jacquette Reboul, Du bon usage des bibliographies, Paris-Bruxelles-Montréal, Gauthier-Villars, 1973, 240 p. », Bulletin de l'Association Guillaume Budé, no 2, , p. 209-210 (lire en ligne).
Jean-Luc Maxence, « Jacquette Reboul », dans Anthologie de la poésie mystique française, Paris, Presses de la Renaissance, (ISBN2-85616-696-2), p. 263, 402.