Jacques de Silly reçoit la tonsure le à Fleuré par Gilles de Laval[3]. Pronotaire apostolique, il prête serment le et est inscrit sur les registres de l'Université de Caen le [3].
En , il participe à une réunion des évêques de France à Lyon pour réformer le clergé. Il est chargé par le cardinal Philippe de Luxembourg, évêque du Mans et légat du pape, de réformer l'abbaye d'Almenêches[3].
Il participe au concile provinciale de Rouen tenu le [3].
Au cours de son épiscopat, Jacques de Silly entreprend des travaux. Ainsi il revoûte d'église abbatiale de Saint-Pierre-sur-Dives, dont les travaux sont achevés le [3]. Il restaure la cathédrale de Sées et ses vitraux[5] et construit le château de Fleuré, maison de campagne des évêques de Sées[6].
Il semble qu'il soit le père de Thomas de Silly, qui reçoit la tonsure le à Alençon[3].
Héraldique
Ses armes sont: d'hermines à la fasce vivirée de gueules, surmontée en chef de trois tourteaux de même[7].
Notes et références
↑Anselme de Sainte-Marie et Ange de Sainte-Rosalie, Histoire de la Maison Royale de France, et des grands officiers de la Couronne, Compagnie des libraires associés, Paris, 1733, p. 168-170.
↑ abcdefghijk et lMaurice de Germiny, « Jacques de Silly, évêque de Séez, 1511-1539 », dans Chapitres et cathédrales en Normandie, actes du XXXIe congrès tenu à Bayeux du 16 au 20 octobre 1996, Caen, 1997, p. 115-122.
↑Renja Salminen et Marguerite d'Angoulême, Heptaméron, Librairie Droz, Genêve, 1991, 864 p., p. 679.
↑Meredith P. Lillich, The armor of light: stained glass in western France, 1250-1325, University of California Press, 1994, 420 p., p. 175.
↑Gallia Christiana cité par Marie Casset, Les évêques aux champs: châteaux et manoirs des évêques normands au Moyen Âge, XIe – XVe siècles, Publication Univ Rouen Havre, Mont-Saint-Aignan, 2007, 543 p., p. 190.
↑Elles sont visibles sur les stalles de Saint-Pierre-sur-Dives et sur le contrefort nord de la façade de la cathédrale de Sées.