Jacques Trémolet de Villers

Jacques Trémolet de Villers
Fonction
Président
Association universelle des amis de Jeanne d'Arc (d)
depuis
Biographie
Naissance
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Jacques TrémoletVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
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Père
Enfant
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Liste détaillée
Prix des intellectuels indépendants ()
Prix Jean-Ferré ()
Prix Renaissance des lettres ()
Prix Wartburg de Littérature (d) ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Jacques Trémolet, dit Jacques Trémolet de Villers[1], né le à Mende en Lozère, est un avocat et écrivain français.

Biographie

Famille

Fils d'Henri Trémolet, dit Henri Trémolet de Villers[2], avocat et ancien secrétaire de la Conférence du stage (promotion 1969-1970), il est le père de Vincent Trémolet, dit Vincent Trémolet de Villers, journaliste au Figaro.

Carrière

Collaborateur de Jean-Louis Tixier-Vignancour de 1967 à 1974, il fonde son propre cabinet en 1974. Il intervient comme avocat dans la succession d'Émilien Amaury, fondateur du groupe de presse Amaury-Le Parisien.

Jacques Trémolet de Villers a assuré à compter des années 1980 la responsabilité de l'ICHTUS (Centre de formation à l'action civique et culturelle selon le droit naturel et chrétien), mouvement dont le but est de former des élites catholiques[3], héritier de la Cité catholique fondée par Jean Ousset au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.

En , il participe à Nice aux Assises internationales de la désinformation, organisées par l'Institut d'études de la désinformation et soutenues par la municipalité de Jacques Médecin[4].

À la fin des années 1990, il assure la défense du milicien Paul Touvier, accusé de crimes contre l'humanité, dont il prononça ensuite l'oraison funèbre[5],[6].

Il assure dans les années 2000 la défense du préfet Jean-Charles Marchiani, le controversé libérateur des otages du Liban, celle de Pierre Bernard, député-maire de Montfermeil, et celle de l'adjudant chef Raugel lors de l'affaire Mahé.

Il est l'avocat de la famille de Dieuleveult à l'occasion de l'enquête en 2009 sur la disparition mystérieuse de Philippe de Dieuleveult[7].

À partir de 2021, il assure la défense du comte de Paris notamment lorsque celui-ci assigne en justice la fondation Saint-Louis, afin de récupérer la gestion du patrimoine royal, dont fait partie le château d'Amboise[8]

Radio

Depuis , il anime toutes les quatre semaines un Libre journal sur Radio Courtoisie.

Ouvrages

  • Défendre l'homme : le message social de Jean-Paul II à la France, CLC, 1980
  • Paul Touvier est innocent, Éditions Dominique Martin Morin, 1990
  • Immigration et nationalité : quelles réponses ? (dir.) , Dominique Martin Morin, 1991
  • Tixier-Vignancour. Hommage, Dominique Martin Morin, 1991
  • L'affaire Touvier : chronique d'un procès en idéologie, Dominique Martin Morin, 1994
  • Aux Marches du Palais : Pierre-Antoine Berryer, avocat, Dominique Martin Morin, 1997
  • Heureux qui comme Ulysse et vingt-quatre autres poèmes que nous devrions savoir par cœur pour les dire à nos enfants, Dominique Martin Morin, 1998
  • Lettres d'ailleurs au Prince qui vient, Dominique Martin Morin, 1999
  • Les Fleurs d'Ulysse, Dominique Martin Morin, 2000
  • Paroles de Rois, Dominique Martin Morin, 2001
  • Le rêve de Jules Lebridour : neuf contes de notre temps, Dominique Martin Morin, 2007
  • Regards : 2006-2007[9], Éditions de Paris, 2008
  • Jeanne d'Arc. Le procès de Rouen (-), Paris, Les Belles Lettres, 2016, 316 p.
  • En terrasse avec Cicéron, Paris, Les Belles Lettres, 2018, 160 p.
  • (avec Zélie du Peyroux), La Nuit des Rois : Colloque des morts, Paris, Les Belles Lettres, 180 p., 2024 (ISBN 978-2251455495)

Prix

Références

  1. Pierre-Marie Dioudonnat dans Le Simili-Nobiliaire français, Éditions Sedopols, 2002, page 513, donne l'information suivante : « Cette famille Trémolet est restée Trémolet tout court pour l'état-civil. C'est en effet sans succès que ses représentants demandèrent, le 29 avril 1960, l'autorisation d'adjoindre à leur patronyme le nom de de Villers. Les requérants étaient Henri Trémolet, né le 4 janvier 1912 à Paris, décédé à Mende (Lozère) le 12 mai 2001, député de la Lozère de 1956 à 1962, agissant aussi pour ses cinq enfants mineurs. »
  2. Encyclopédie de la fausse noblesse et de la noblesse d'apparence, 1994, page 639.
  3. « Un avocat proche de l'extrême droite », sur ladepeche.fr, (consulté le ).
  4. Jean-Yves Camus et René Monzat, Les Droites nationales et radicales en France : répertoire critique, Lyon, Presses universitaires de Lyon, , 526 p. (ISBN 2-7297-0416-7), p. 358.
  5. Johnathan Hayoun, « Pourquoi Zemmour veut sauver Pétain », Le Huffington Post, 6 octobre 2014.
  6. « L'avocat de Paul Touvier à Marçay », sur lanouvellerépublique.fr, (consulté le ).
  7. « Enquête sur la mort de dieuleveult », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  8. « Pourquoi le comte de Paris, prétendant au trône de France, veut-il récupérer le château d'Amboise ? », sur France Bleu, (consulté le ).
  9. [présentation en ligne].
  10. Anne Le Pape, « Radio Courtoisie : prix Jean Ferré 2016 », sur present.fr, .
  11. « Prix Renaissance (Lettres) », sur cerclerenaissance.info.
  12. « Prix Wartburg », L,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Liens externes

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