Natif de l'Ariège, Jacques Siffre suit des études de médecine et devient médecin ophtalmologiste.
Il s'engage dans le monde politique en étant d'abord président du Syndicat d'agglomération nouvelleOuest Provence. Élu à la mairie d'Istres lors des élections municipales de 1977, succédant au maire centre droit Maurice Gouin, il conserve son siège jusqu'en 1998, date de sa démission d'office.
En mars 1986, il est en troisième position sur la liste PS-MRG « Pour une majorité de progrès avec le président de la République » conduite par Gaston Defferre et est l'un des rares députés socialistes à être élu pour la première fois, dans le contexte de l'alternance qui donne naissance à la première cohabitation. Avec le retour du scrutin uninominal par circonscription en 1988, il se présente dans la 13e circonscription des Bouches-du-Rhône[2] mais comme en 1981, il doit se retirer et au second tour, le communiste Paul Lombard est élu.
Critiqué pour sa gestion des deniers publics à Istres, il est jugé comptable par la Cour des comptes avec son adjoint aux finances, François Bernardini[3],[4]. À la suite de cette affaire, ils sont en juillet 1997 démis de leurs mandats municipaux et priés de rembourser 2,6 millions de francs à la commune, somme ramenée à 800 000 francs, selon leur avocat[4].
Le , il devient sénateur des Bouches-du-Rhône, en remplacement d'Henri d'Attilio, déchu de son mandat. Il ne se représente pas lors des sénatoriales de 2008[5].