Jacques Clary Jean Normand, né à Paris le et mort le à Neuilly-sur-Seine[1], est un écrivain français.
Biographie
Il est avocat à 21 ans, puis étudiant à l'École des chartes. En 1870, il s'engage dans les gardes mobiles (les moblots). Démobilisé, il obtient en 1875 son diplôme d'archiviste-paléographe. Il devient ensuite prosateur, romancier, poète, journaliste, auteur pour le théâtre. En 1879, il est lauréat du prix de poésie de l'Académie française.
Louis Labat écrivit de lui : « il est un des pères du monologue », Georges Walch le présente ainsi dans son Anthologie des poètes français contemporains : « Le vers de Jacques Normand se recommande par l’extrême facilité, l’élégance native, le naturel… »[2],[3].
Œuvres
Ses œuvres ont été éditées chez Calmann-Lévy, dont le fonds appartient aujourd'hui à Hachette.
Poésie
Les Tablettes d'un mobile, 1871 ; le mot mobile dans le titre est une allusion aux gardes mobiles dont il avait rejoint les rangs en 1870
À tire-d'aile, 1878
La Poésie de la science, 1879
Paravents de salons et de tréteaux..., 1881
Les Moineaux francs, 1887
La Muse qui trotte, 1894
Les Visions sincères, 1903
Soleils d'hiver
Théâtre
Le Troisième Larron, 1874, pièce de théâtre en un acte, mise en musique par Jules Massenet, inscrite au répertoire du Théâtre de l'Odéon en 1875