Il revient à Paris après la proclamation de la République le . Le gouvernement de la Défense nationale le nomme commandant en chef de la Garde nationale de la Seine pendant le siège de Paris. Il participe à la désastreuse « sortie de Buzenval » du . Il démissionne le . Pendant le soulèvement du 18 mars 1871, habillé en civil, il repère les plans des barricades de Montmartre[8]. Reconnu, il est arrêté par la foule[9], jeté sur le cadavre du général Lecomte[réf. nécessaire] et fusillé à son tour rue des Rosiers[10]. Leurs décès sont enregistrés le à la mairie du dix-huitième arrondissement[11]. Les officiers qui avaient été faits prisonniers avec eux sont remis en liberté le soir même[12].
↑« La sculpture dans les cimetières de Paris : Le Père-Lachaise », Nouvelles Archives de l'Art français, Revue de l'art français ancien et moderne, 3e série, vol. 13, , p. 124 (lire en ligne)
↑Jules Moiroux, Le cimetière du Père-Lachaise, Paris, Mercadier, (lire en ligne), p. 83
↑Dictionnaire des parlementaires, vol. 5 (lire en ligne [PDF]), p. 413
↑Jules Claretie, Histoire de la révolution de 1870-71, Bureaux du Journal L'Éclipse, , 796 p. (lire en ligne), p. 367
↑ a et bProcès des accusés d'Avril devant la cour des Pairs, publié de concert avec les accusés, vol. 4, Pagnerre, , 384 p. (lire en ligne)
↑Louis-Jules Trochu, Œuvre posthume, vol. 1, p. 53
↑Voir sur cet épisode les mémoires d'André Gill et ceux de Philippe-Auguste Cattelain qui disent avoir assisté à la scène : André Gill, Vingt années de Paris, édition C. Marpon et E. Flammarion, Paris, 1883 (en ligne) et Philippe-Auguste Cattelain, Mémoires inédits du chef de la sûreté sous la commune. [lire en ligne].
Bernard Noël, Dictionnaire de la Commune, Flammarion, coll. « Champs »,
Récit de l'exécution des Généraux Lecomte et Clément-Thomas par Alphonse Daudet dans Le jardin de la rue des rosiers - Souvenirs d'un homme de lettres[1]