Il dirigea le Mouvement pour le désarmement nucléaire et la paix, puis fonda en 1966 un Comité d'aide pour soutenir Pierre Vallières et Charles Gagnon, arrêtés peu de temps auparavant à New York pour une manifestation en faveur de l'indépendance du Québec. Bien que son engagement radical ne l'amena jamais à entreprendre des actions violentes, il fut assimilé au Front de libération du Québec et licencié par son employeur, Radio-Canada, en 1968. Il fonda alors l'Agence de presse libre du Québec. Arrêté pendant la Crise d'octobre, il a été emprisonné pendant quatre mois et accusé de «conspiration séditieuse» en compagnie de quatre coaccusés (Michel Chartrand, Pierre Vallières, Charles Gagnon, Robert Lemieux)[1]. Il a tiré de son expérience le recueil de poésie Plein cap sur la liberté. Il a ensuite enseigné le journalisme à l'UQAM, où une salle de presse située au 4e étage du pavillon Judith-Jasmin porte son nom, et collaboré au Devoir comme critique de théâtre, puis à l'aut'journal[2].