Il milite d'abord au Parti socialiste unifié. En 1972, son courant politique au sein du PSU, duquel fait partie le philosophe Jean-Marie Vincent, entre en négociation avec la Ligue communiste révolutionnaire[1]. Il est alors secrétaire général du PSU parisien. Michel Rocard, secrétaire national du PSU, dissout la fédération PSU d'Île-de-France, qui s'était dotée d'une direction sur sa gauche et oblige les militants à se réinscrire individuellement.
Jacques Kergoat quitte alors le PSU, avec une partie des militants parisiens et rouennais du PSU (Dominique Pouchin). Il entre à la direction politique de la LCR où il demeure jusqu'à sa mort en 1999.
Historien du socialisme, il a publié plusieurs ouvrages qui font référence[réf. nécessaire], sur le Front populaire en particulier, et a codirigé un important ouvrage sur Le Monde du travail.
Publications
La France du Front populaire, La Découverte, 2006, (ISBN9782707148629)
Histoire du Parti socialiste, La Découverte, 1997
Le Monde du travail, La Découverte, 1998
Marceau Pivert, socialiste de gauche, Éditions de l'Atelier, 1994
Notes et références
↑Tudi Kernalegenn, François Prigent, Gilles Richard et Jacqueline Sainclivier (dir.), Le PSU vu d'en bas réseaux sociaux, mouvement politique, laboratoire d'idées (années 1950-années 1980), Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », , 373 p. (ISBN978-2-7535-0992-4, lire en ligne), p. 18