Ingénieur diplômé, il commence sa carrière à EDF « Études et Recherches » pour travailler sur les réseaux de distribution du sud de Paris, puis cadre chez Kodak-Pathé en 1967. Il succède en 1988 à Roland Nungesser au Conseil général du Val de Marne. En 1989, il entre au Conseil municipal en tant qu'adjoint au maire. Il est mandaté dès 2001 par les citoyens de Nogent-sur-Marne afin d'assurer les services publics de cette ville de 31 000 habitants. Au cours de ses différents mandats, il renforce les finances de la ville dont le budget passe de 45 millions à 77,5 millions d'euros entre 2000 et 2015 en recourant à un endettement et à une pression fiscale modérés. [Propos écrits par la personne elle même ? Aucune source et texte glorifiant]
Biographie
Ingénieur séguiniste
Jacques JP Martin est le fils d'un couple franco-libanais. Sa mère chrétienne maronite est mariée à un résistant gaulliste, officier dans l'Armée de l'air[2]. La famille suit les affectations du père. Il passe la majeure partie de son enfance à l’étranger : en RFA, à Madagascar ainsi qu'au Liban. Il est impressionné par le général Charles de Gaulle lors d'une rencontre en 1955 à Madagascar. Il milite pour le candidat gaulliste à Nogent-sur-Marne Roland Nungesser lors des élections municipales de 1958.
Son expérience chez EDF lui vaut d'être recruté comme cadre chez Kodak-Pathé[2] d'abord au bureau d'études, puis à la production à la distribution et au marketing. Il est nommé directeur de l'usine de Sevran et des laboratoires Kodak pour la France. Sensible aux idées progressistes de la « Nouvelle Société » proposée par le Premier ministre Jacques Chaban-Delmas en 1969 et ses conseillers Simon Nora et Jacques Delors, élu en 1971 conseiller municipal de Saint-Maur-des-Fossés, il s'impose comme une des figures du mouvement gaulliste dans le Val-de-Marne[2]. Il défend au sein du RPR, des propositions visant à renforcer l'implication des salariés dans la gestion et l'essor des entreprises. De 1986 à 1988, il est un des proches collaborateurs du gaulliste de gauche Philippe Séguin, alors ministre des Affaires sociales et de l'Emploi.
Sa carrière politique s'accélère en 1988. Élu conseiller général du canton de Nogent-sur-Marne[3], il devient à partir de 1989 maire-adjoint de Roland Nungesser à Nogent-sur-Marne. Lorsqu'il quitte le Conseil général en 2015 (passant la main à l'une de ses adjointes) il devient Conseiller général honoraire du Val-de-Marne.
Il annonce le dans Le Parisien qu'il est candidat à un quatrième mandat de maire ainsi que son départ des Républicains[5]. Il reste cependant adhérent de « Libres ! », le mouvement créé par Valérie Pécresse.
Maire de Nogent-sur-Marne
Lors des municipales de 1995 après que le maire sortant Roland Nungesser perd Nogent-sur-Marne face à Estelle Debaecker[6], une partie de l'opposition est fédérée autour de sa figure. Il est élu maire de Nogent-sur-Marne en mars 2001 dans une triangulaire RPR/UDF/Union de la gauche, avec 87 voix d’avance contre la maire sortante, Estelle Debaecker[7].
Réélu maire en 2014 avec 50,78 % des voix face, au second tour, à 2 listes de droite et une liste de gauche. Sa liste obtient 30 sièges sur 39 conseillers généraux.
Jacques J. P. Martin est réélu en 2020 obtenant 41.79 % des suffrages exprimés au second tour, face à la liste de droite de son ancien adjoint Gilles Hagège (sur qui il l'emporte de 100 voix) et à une liste de gauche.
État des finances depuis 2001
Depuis 2011, les rapports d’activités et les comptes arrêtés annuellement par la mairie sont détaillés et rendus publics et consultables sur le site de la mairie[8]. Et les données comptables et fiscales de la commune de Nogent-sur-Marne de 2000 à 2012 sont rendues consultables par le gouvernement français[9].
Entre 2001 et 2015, Jacques JP Martin et son conseil ont augmenté de 50 % le financement du service public à Nogent-sur-Marne. Le budget de fonctionnement annuel de la mairie est passé de 32 millions à 45 millions d’euros. Celui relatif à l'investissement a doublé et est passé pour la même période de 12,5 millions à 32 millions d’euros[9],[10]. Affirmant vouloir protéger le patrimoine et la qualité de vie de sa ville tout en la modernisant notamment au plan des services à la population, il obtient pour Nogent le label de « commune touristique » en 2010 et de Station Nautique en 2013.
L'augmentation de 50 % du financement du service public est expliquée par deux facteurs :
Environ 60 % du budget est assumé par la population nogentaise. La ville de Nogent-sur-Marne est très prisée. La population active est constituée à plus de 40 % de cadres et professions intellectuelles supérieures dont le salaire net horaire moyen en 2012 est de 28 €[11]. La taux de prélèvement de la taxe d'habitation est en 2015 de 15 % contre 12 % en 2000, la taxe sur le foncier bâti est de 19 % en 2015 contre 15 % en 2000 à Nogent-sur-Marne[9].
Environ 40 % du budget est levé contre la production de services ou grâce aux bonnes relations entretenues avec les institutions partenaires de Nogent-sur-Marne. Par ailleurs, chaque année, Jacques JP Martin opère sa reddition de comptes en produisant un excédent budgétaire qui est reporté[9],[10].
Entre 2001 et 2015, l'encours de la dette à Nogent est passé de 15,21 millions à 20,08 millions d'euros[9],[10].
Services publics et éducation
Jacques JP Martin a renforcé les dépenses de la commune en faveur de l'éducation. En 2014 les services publics suivants se sont vus particulièrement dotés [12] :
le social et le logement : 1,07 million d'euros. A noter que la ville, très déficitaire en logements sociaux, figure parmi les 6 communes du Val-de-Marne déclarées en constat de carence par la Préfecture pour n'avoir pas tenu leur engagement triennal de rattrapage du taux légal [13] malgré la construction d'un grand nombre de logements neufs (plus de 1000 entre 2003 et 2016) [14]
Centre d'affaires Nogent Baltard
Afin de renforcer l'attractivité de la ville de Nogent-sur-Marne, Jacques JP Martin est à l'origine du projet de Centre d'affaires Nogent Baltard d'une taille de 20 000 m2. Le groupe Eiffage y construit depuis fin 2015, 7 400 m2 de bureaux pour y installer le siège d'une filiale, plus certains à commercialiser. Le site en construction prévoit un nouveau parking de 600 places, une crèche ,7 400 m2 d'espaces collectifs de travail, 9 300 m2 de logements et 1 150 m2 de commerces. Ce centre est censé renforcer la compétitivité économique de Nogent. Il a été établi à l'entrée de ville, à côté du RER A[15] et du Pavillon Baltard.
En , il prend un arrêté « anti chiffonnage » interdisant la fouille des poubelles[19]. Le , le texte est suspendu par le tribunal administratif de Melun, sur plainte de la Ligue des droits de l'homme[20].
En 2012, il décide de faire installer en ville une statue, La Valnurese, en prenant pour modèle la chanteuse et épouse du président Sarkozy Carla Bruni[21],[22]
En 2015, il est mis en cause pour son refus revendiqué de célébrer un mariage lorsque l'un des conjoints arbore un signe religieux ostensible, puisque l'interdiction de tels signes ne s'impose qu'aux fonctionnaires dans l'exercice de leur profession[23]
↑Corinne Nèves, « Nogent-sur-Marne : Jacques J.-P. Martin quitte LR et brigue un 4e mandat… contre un de ses adjoints », Le Parisien, (lire en ligne).
« A Nogent-sur-Marne, le maire UDF, Estelle Debaecker, est battu par le RPR Jacques Martin, qui récolte les fruits d'une campagne électorale exemplaire »
↑ ab et cMarie Bidault, « Jacques JP Martin : « Les grands syndicats urbains, précurseurs du Grand Paris » », Le Journal du Grand Paris, (lire en ligne).
↑MG, « L'« Orbival » passe par l'Elysée : ls ont passé une heure dans le bureau du conseiller de Nicolas Sarkozy chargé des transports. Hier, à midi, le président (PC) du Val-de-Marne, Christian Favier, et le maire (UMP) de Nogent-sur-Marne, Jacques J.P. Martin, étaient reçus à l'Elysée pour défendre le projet de métro en rocade dans leur département », 20 minutes, (lire en ligne).