Professeur à l'université Saint-Paul d'Ottawa pendant vingt ans et rédacteur aux Éditions Novalis, Jacques Gauthier est un poète, essayiste et romancier québécois[3]. Ayant collaboré à l'émission Le Jour du Seigneur de Radio Canada, il donne des conférences et des entrevues tant au Québec qu'en France et anime régulièrement des retraites spirituelles[1],[4].
Titulaire d'une thèse de doctorat de l'Université Laval portant sur la théopoésie de Patrice de La Tour du Pin, Jacques Gauthier est également spécialiste de Thérèse de Lisieux et publie dix livres autour de celle-ci, dont Dix attitudes intérieures (Novalis, Cerf, 2013) ainsi que Chemins vers le silence intérieur avec Thérèse de Lisieux (Parole et Silence, 2015)[1],[5],[6].
Auteur de quatre-vingt-deux-livres (essais, poésie, récits), il fait paraître plusieurs recueils de poésie dont Ce jour qui me précède (Éditions du Noroît, 1997), L'invisible chez soi (Éditions du Noroît, 2002), L'ensoleillé (Éditions du Passage, 2008), La vie inexprimable (Éditions du Noroît, 2013) ainsi qu'Un souffle de fin de silence (Éditions du Noroît, 2017) et Le refrain des heures (Écrits des Forges, 2022)[1],[7],[8],[9],[10],[11],[12],[13].
Comme essayiste, il publie notamment Les défis du jeune couple (Le Sarment-Fayard, 1991), La crise de la quarantaine (Le Sarment, 1999), Les défis de la soixantaine, nouvelle édition (Éditions Emmanuel, 2021) ainsi que L'aventure de la foi : quinze variations (Parole et Silence, 2013)[14],[15]. Il publie également ''Saint Charles de Foucauld, passionné de Dieu (Éditions Emmanuel et Novalis, 2022.
Jacques Gauthier est aussi l'auteur d'un « roman historique à saveur médiévale », Le secret d'Hildegonde, publié chez la maison d'édition Vents d'ouest en 2000[14].
Jacques Gauthier obtient une audience avec le pape Jean-Paul II lors de la béatification de Mère Teresa à Rome[réf. nécessaire]. Il est aussi sélectionné par un jury international afin de réaliser une résidence d'auteur du Château Pont d'Oye en Belgique[1]. Il a publié en 2022 En sa présence. Autobiographie spirituelle.
Œuvres
Poésie
Ce jour qui me précède, Montréal, Éditions du Noroît, 1997, 103 p. (ISBN2-89018-376-9)
L'invisible chez soi, Montréal, Éditions du Noroît, 2002, 87 p. (ISBN2-89018-486-2)
↑Linda Corbo, « L'avenue du roman pour le poète et essayiste Jacques Gauthier », Le Nouvelliste (Trois-Rivières), , p. P6.
↑Christian Côté, « Entretien avec Jacques Gauthier », Le Droit, , p. A3.
↑Hélène Buzzetti, « Écrire et diffuser en Outaouais », Le Devoir, , p. D-1.
↑Mario Saint-Pierre, « GAUTHIER, Jacques, La théopoésie de Patrice de La Tour du Pin », Laval théologique et philosophique, vol. 47, no 1, , p. 127–127 (ISSN0023-9054 et 1703-8804, DOI10.7202/400587ar, lire en ligne, consulté le )
↑Jacques Gauthier, « Théopoésie et liturgie chez Patrice de La Tour du Pin », Laval théologique et philosophique, vol. 44, no 3, , p. 315–325 (ISSN0023-9054 et 1703-8804, DOI10.7202/400396ar, lire en ligne, consulté le )
↑David Cantin, « Dans l'intonation lumineuse du monde : Deux démarches en affinité à travers l'éclat des résonances intérieures », Le Devoir, , p. D4.
↑André Magny, « La mort retrouve son sens onirique : L'Ensoleillé de Jacques Gauthier et AEterna, Le Jardin des immortelles, de Nancy Vickers », Le Droit •, , p. A14.
↑Assïa Kettani, « Des livres qui établissent une relation entre réflexion et réalité », Le Devoir •, , p. H7.
↑« On va marcher avec le poète Jacques Gauthier, à Champboisé », ICI Radio-Canada - Ottawa-Gatineau,
↑Huguette-Éna Lapitre, « Voyage au cœur du cœur / Jacques Gauthier, Les lieux du cœur, Saint-Lambert, Éditions du Noroît, 1993, 85 pages. », Tangence, no 45, , p. 161–163 (ISSN0226-9554 et 1710-0305, DOI10.7202/025834ar, lire en ligne, consulté le )
↑Caroline Barrière, « Une mission, un bonheur », Le Droit, , p. A4.
↑ a et bPierre Champagne, « La crise de la quarantaine : Une fièvre plus existentielle que sexuelle », Le Soleil •, , p. B8.
↑« Les défis de la soixantaine vus par Jacques Gauthier », SRC Télévision - Second regard • no. 1772, dimanche 2 mai 2010.
↑France Pilon, « Faire découvrir des héros ordinaires », Le Droit, , p. A3.