Jacques Forestier, né le dans une famille médicale, est l'aîné de cinq enfants[1]. Son père, Henri Forestier, est médecin dans la station thermale Aix-les-Bains. Jacques Forestier effectue ses études médicales à Paris. Après avoir été interne des Hôpitaux de Paris (promotion 1919) Forestier obtient un poste à l'Hôpital Cochin, et s'oriente vers la rhumatologie.
La maladie de Forestier porte son nom[2],[7]. Il l'a décrite pendant la rédaction d'un livre sur la spondylarthrite ankylosante dont il est l'un des spécialistes à l'époque. Grâce aux amitiés qu'il noue lors de son voyage aux États-Unis lors de la présentation du Lipiodol, il est l'un des premiers médecins français à introduire la cortisone dans le traitement des rhumatismes chroniques.
avec Jean-Athanase Sicard, « Méthode générale d’exploration radiologique par l’huile iodée (Lipiodol) », Bulletins et mémoires de la Société médicale des Hôpitaux de Paris,
avec Ja.Sicard et Laplane (4e réunion neurologique internationale), « Méthode générale d’exploration radiologique par l’huile lipiodolée (Lipiodol) », Revue Neurologique, 8-9 juin 1923
« Étude expérimentale radiologique des cavités broncho-pulmonaires par les injections intra-trachéales d’huile iodée », Journal médical français,
(en) « The X-Ray examination of respiratory cavities with ionized oil (Lipiodol) », Annals of clinical medicine, vol. 4, no 11,
« L'Aurothiopie dans les rhumatisme chroniques », Bulletins et mémoires de la Société médicale des Hôpitaux de Paris, no 8, , p. 323-327
(en) « The treatment of rheumatoïd arthritis with gold salt injection », The Lancet, vol. 219, no 5661, , p. 441-444 (ISSN0140-6736)
(en) « The importance of sacro-iliac changes in the early diagnosis of ankylosing spondylarthritis », Radiology, vol. 33, no 3, , p. 389-402 (DOI10.1148/33.3.389)
« Un nouveau traitement des rhumatismes inflammatoires : le complexe adreno cortical », La semaine des Hôpitaux de Paris, vol. 25, no 49,
avec J. Rotes Querol, et F. Jacqueline, La spondylarthrite ankylosante, clinique, radiologie, anatomie pathologique, traitement, Paris, Masson, , 330 p. (OCLC14654685)
« A certonciny. La pseudopolyarthrite rhizomélique », Revue du rhumatisme, vol. 20, no 12, , p. 854-862
Références
↑Jacques Arlet (préf. S de Sèze), Jacques Forestier, des stades aux thermes, Privat, National Publi Production
↑Bruno Bonnemain, « L'huile iodée (lipiodol) en radiologie. Les premières années d'expérience : 1921-1931 », Revue d'Histoire de la Pharmacie, vol. 88, no 328, , p. 493–508 (DOI10.3406/pharm.2000.5155, lire en ligne, consulté le )