Peu à peu éloigné des activités de l'Oulipo, il revoit et augmente cependant une nouvelle édition, en 2005, de l'ouvrage de Jacques Bens, L'Oulipo, Genèse de l'Oulipo, 1960-1963.
Ses œuvres oulipiennes font souvent intervenir des contraintes qu'il a créées – intersection, isomorphisme, ruban de Moebius. Il a proposé un « roman intersectif » : « Il s'agit de déterminer les intersections (de personnages, de situations, de style, etc.) existant entre trois romans, et d'utiliser ces intersections pour confectionner un quatrième roman[5]». La réalisation se révélant impossible, il modifie cette contrainte au profit d'un « roman combinatoire[5] », procédé qu'il utilisera dans Zinga 8.
Œuvres et publications
Publications
Zinga huit, Gallimard, 1967. Mettant en œuvre la combinatoire et la contrainte du tireur à la ligne[6], le récit est construit autour de 12 manuscrits (datés de 5060) de douze « auteurs » établissant douze relais, douze pôles et douze points de vue. L’histoire a sept personnages et se déroule en sept parties, précédées chacune d’une note, avec en outre cinq notes à la suite en fin de texte (pour un total de 12). L'ordre chronologique est constamment bouleversé et déroute une lecture sensée[7]. Ainsi, les chapitres, dont l'action se situe au Xxe siècle sont insérés dans des parties, elles-mêmes entrecoupées par des notes écrites en 5060 par des hommes qui ne sont autres que les éditeurs des manuscrits du XXe siècle que nous lisons dans les chapitres[8].