Au cours de ses trois mandats, il siège sur les bancs du groupe gaulliste, d'abord au sein du groupe UDR, puis à la suite de la création de ce parti en 1976, au sein du groupe RPR. Il était spécialiste des sujet de défense, étant d'ailleurs rapporteur du budget de la défense[3].
Au cours de son premier mandat, il se distingue en prenant position en faveur de l'abolition de la peine de mort lors de la séance du à l'occasion de la discussion budgétaire du ministère de la justice[6],[7].
La loi Cressard
Mais c'est surtout au cours de la Ve législature qu'il marque la vie législative en étant à l'origine de la loi du 4 juillet 1974, dite « loi Cressard », qui permet aux journalistes pigistes de bénéficier du statut des journalistes professionnels et des indemnités en cas de maladie, maternité, chômage, retraite ou licenciement.
Jacques Cressard avait déposé le 26 avril 1972 une proposition de loi tendant à compléter le livre I du Code du travail par un article 29 en vue de faire bénéficier les « journalistes pigistes » des dispositions prévues par la loi du 29 mars 1935 relative au statut professionnel des journalistes.
Cette disposition est unique en Europe[8]. La loi soutenue par les députés Georges Fillioud et Jack Ralite a été adopté à l'unanimité par les députés[9].
Mandats locaux
Il est en parallèle conseiller municipal de Rennes, conseiller général d'Ille-et-Vilaine de 1973 à 1988 (Canton de Rennes-Nord). Il est vice-président du Conseil Général d'Ille et Vilaine de 1982 à 1988.