Maurer naît à Schaffhouse, en Suisse. Encore mineur, il part en 1753 aux Pays-Bas. Une partie du voyage s'effectue par bateau ; lors du voyage son bateau est attaqué par des soldats français. Maîtrisant la langue française, Maurer négocie avec les soldats et empêche un pillage[2]. Après des débuts comme stucateur à Amsterdam[3], il s'inscrit à la Stadstekenacademie, où il s'initie à la peinture et au dessin et fait de grands progrès[3]. Il reçoit une médaille d'or de l' académie[3], et en 1762 il figure dans la liste des membres de première classe[3]. Il se fait connaître grâce à Cornelis Ploos van Amstel, qui devient son mécène[4].
Ses tableaux dans la tradition néerlandaise, représentent le plus souvent, des maisons au bord d'un canal, à Amsterdam notamment[5]. Il peint aussi des portraits[6], décrits comme « très ressemblants »[3]et ses sujets « attachants »[7]. Dans sa façon d'utiliser les proportions et les couleurs, il a été influencé par Gérard de Lairesse, Jan Verkolje et Nikolaas Verkolje[7].
↑(de) H. E. Fierz-David, H. Schuster et K. Risch, « Die Kunstseide », Journal of the Society of Chemical Industry, Zurich, Beer & Cie., vol. 49, no 25, , p. 522 (ISSN0368-4075 et 1934-9971, DOI10.1002/jctb.5000492511, lire en ligne, consulté le ).
↑ abcd et e(nl) Roeland van den Eynden et Adriaan van der Willigen, Geschiedenis der vaderlandsche schilderkunst: sedert de helft der XVIII eeuw, A. Loosjes, Pz., (lire en ligne), p. 234
↑ a et b(de) Karl Mayer, Systematisches Verzeichniss der Versteinerungen des Helvetian der Schweiz und Schwabens, Schabelitz, (lire en ligne).
↑(nl) J. Immerzeel, De levens en Werken der Hollandsche en Vlaamsche kunstschilders, beeldhouwers, graveurs en bouwmeesters, J. C. van Kesteren, (lire en ligne), p. 209.
↑ a et b(nl) Roeland van den Eynden et Adriaan van der Willigen, Geschiedenis der vaderlandsche schilderkunst: sedert de helft der XVIII eeuw, A. Loosjes, Pz., (lire en ligne), p. 235.