1914 : Alors qu’il se trouve seul à Marignane avec sa mère, le poète prend conscience de sa vocation : « Siau nat longtemps après ma naissença » peut-on lire dans son poème Marinhana.
1917 : Travaille comme dessinateur aux chantiers navals de Marseille.
1919 : Devient membre des Excursionnistes marseillais. Au cours des randonnées, veut être le premier au sommet pour découvrir le paysage.
1923 : De retour du service militaire en même temps qu’il exerce différents métiers avant de trouver une place définitive de secrétaire de lycée, écrit ses premiers poèmes et fréquente les poètes réalistes marseillais, en particulier Valère Bernard et Antoine Conio. Sur eux souffle l’esprit du grand Victor Gelu. Par Antoine Conio, qui préfacera son premier recueil A Couar dubert, Jòrgi Reboul découvre Enric Ner (Han Ryner, 1861-1938).
1925 : Fonde en haut du Pic de Bertagne le Calen de Marsiha, foyer de culture provençale.
1932 : Participe avec Paul Ricard aux fêtes de la Tarasque organisées à Sainte-Marthe sous le parrainage de Charles Camproux et de son mouvement Occitania. 50 000 personnes y sont présentes. Parution de Senso Relambi.
1933 : Alors que l’Espagne n’est pas encore sous le joug du franquisme, Jòrgi Reboul remet à Barcelone, pour le centième anniversaire de la renaissance catalane, au nom des 250 jeunes qui l’accompagnent et du maire de Marseille également présent, le livre d’or des Provençaux au Président de la Généralité de Catalogne.
1935 : Lors des élections municipales, avec Ricard, Camproux, Valentin, avec qui il collait dans les villages varois les affiches du Parti Provençal, est inquiété par la gendarmerie.
1936 : Fondation de l’Auberge de Jeunesse d’Allauch.
1937 : Parution de Terraire Nou.
1939-1945 : Prisonnier en Allemagne puis évasion. Soustrait avec Paul Ricard la tête de la statue de Frédéric Mistral destinée à la fonte puis la restitue à la Libération pour sa réinstallation place du forum en Arles.
1945-1980 : reprise des activités du Calen.
1963 : Stage de l’IEO à La Ciotat entouré de la nouvelle génération occitaniste qui l’a rejoint.
1965 : Parution de Chausida.
1976 : Le Centre International de Documentation Occitane de Béziers (actuel CIRDOC) et la bibliothèque municipale de Marseille lui rendent hommage.
1984 : Le film qu’Henri Moline lui a consacré en 1974 est diffusé sur le réseau national de FR 3.
Une écriture en archipel, Philippe Gardy, éditions Fédérop, 1992, pages 28 à 32.
Actes du Colloque Jòrgi Reboul, (Septèmes-les-Vallons), 1994.
Ce lien secret qui les rassemble, Jean-Luc Pouliquen, Éditions du Petit Véhicule, Nantes, 2010, pages 87 à 102.
Paul Ricard, Jòrgi Reboul, Charles Camproux, Max Rouquette, autour de l'action occitane (1930-1950), (Actes du colloque du )[4], Centre Culturel Louis Aragon, Septèmes-les-vallons, 2014.