A dix-sept ans, il fait la connaissance de René Char avec lequel il entretient une amitié pendant une dizaine d'années[3]. Après des études de philosophie et de lettres, il devient enseignant.
Dans ses romans, le personnage principal et narrateur est soit un enfant soit un jeune homme. Chaque livre cherche à mettre en évidence la façon dont l'amour (qu'il s'adresse à une mère, à un ami, à une femme) marque les années de formation, en souffrant certaines épreuves et en parvenant à y résister. Comme l'écrit Christine Rousseau, " depuis Les Jours perdus, son premier roman, Jérôme d'Astier a fait sienne la voix de l'enfance et de l'adolescence pour en dépeindre tout autant les joies, les bonheurs simples, les rêveries que les déchirures..."[4]