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J'irai mourir demain (titre original en allemand Und morgen Mittag bin ich tot, littéralement « Et demain midi je serai morte[réf. nécessaire] ») est une tragi-comédieallemande réalisée par Frederik Steiner et écrite par Barbara te Kock. Sorti en 2013, le film fut loué par des critiques français[1] et allemands[2],[3] pour les performances des acteurs et sa représentation de la mucoviscidose et de l'euthanasie.
Synopsis
Lea, 22 ans, souffre de la mucoviscidose. La maladie a atteint la phase terminale, et Lea est en mauvais état. Elle ne veut pas attendre de mourir à l'hôpital et part en Suisse de son propre chef afin de recourir à l'euthanasie. Là, elle emménage dans une auberge et envoie des messages à sa famille. Sa sœur, sa grand-mère et sa mère sont choquées à leur arrivée. Chaque membre de la famille gère la situation différemment, et Lea doit décider si elle veut vraiment finir sa vie – ou continuer, malgré sa situation.
Résumé
Lea souffre de la mucoviscidose depuis son enfance. Maintenant, elle a 22 ans, et presque chaque jour, elle doit craindre une mort par suffocation malgré l'usage d'un concentrateur d'oxygène. Lea prend des pilules pour diminuer les symptômes, mais elle est complètement essoufflée en faisant des activités quotidiennes comme monter les escaliers. Son frère aîné, qui avait la même maladie, est mort quelques années auparavant après une transplantation pulmonaire.
La jeune femme ne veut pas subir le même sort et décide de mourir le jour de son 23e anniversaire, à midi. L'euthanasie étant interdite en Allemagne, Lea entre en contact avec une organisation suisse permettant l'euthanasie assistée. Lea va secrètement à Zurich et loue une chambre dans une pension. Michaela Orff, une employée de l'organisation, vient et amène Lea au Dr Seydlitz, lequel lui prescrit un stupéfiant, car il est convaincu de sa mauvaise santé.
Peu après, Lea envoie des SMS et demande à sa famille de venir. Quand ils arrivent, Lea leur raconte son plan. Sa grand-mère, Maria, et sa sœur, Rita, sont effarées, mais restent calmes. Lena, sa mère, est très indignée et refuse la décision de sa fille. Après une conversation avec Lea, Lena demeure triste, mais comprend les motifs de sa fille.
À l'auberge, Lea fait la connaissance de Moritz, un jeune homme suisse. Il souffre de dépression très grave et voulait se suicider en se taillaidant les veines. Il a aussi demandé l'euthanasie, mais sa demande a été rejetée. Lea se lie d'amitié avec lui, et ils font une promenade en bateau au lac de Zurich.
Le soir suivant, la famille mange au restaurant parce que Lea veut manger « sa dernière escalope ». L'atmosphère est vraiment détendue, voire joviale. Lea fait des blagues sur sa mort du lendemain et, à minuit, la famille trinque à son anniversaire. Quand elle retourne à l'auberge et va au lit, Lea a une attaque pendant une crise de toux extrêmement douloureuse. Elle halète toute la nuit et ne peut dormir.
Au matin, la famille se rend à l'organisation après le petit-déjeuner. Madame Orff annonce à Lea qu'elle peut encore abandonner son projet. Alors qu'elle s'apprête à prendre l'antiémétique nécessaire pour le processus, Lea a une attaque de panique et se rend aux toilettes. Elle se demande si elle veut vraiment mourir, mais quand elle voit son reflet dans le miroir, elle se rappelle son état et prend la décision de mettre fin à ses jours.
À midi, sa famille et Madame Orff accompagnent Lea à l'aire de jeu toute proche. Elle boit l'hypnotique et s'endort dans les bras de sa mère.
Production : Peter Heilrath ; Sven Burgemeister ; Andreas Bareiss
Sociétés de production : Peter Heilrath Filmproduktion ; Goldkind Filmproduktion ; ARRI Film & TV Services (co-production) ; Südwestrundfunk (co-production) ; Arte (co-production)[4]