Il commence à travailler pour le cabinet Llorente & Cuenca, au sein de l'équipe qui établit la stratégie de communication de l'offre publique d'achat de Gas Natural sur Endesa[1]. Il fonde ensuite sa propre société de conseil, Redondo & Asociados Public Affairs Firm[2].
Après avoir apporté, à titre gratuit et personnel, quelques conseils au socialiste Pedro Sánchez pour les primaires du 39e congrès du PSOE, il est embauché par ce dernier comme conseiller en [1].
À la suite de l'accession de Sánchez au pouvoir à la suite du vote d'une motion de censure le , il est choisi comme directeur de cabinet du nouveau président du gouvernement, au détriment de l'historique chef de cabinet de Sánchez au secrétariat général du PSOE Juanma Serrano[4]. Il est officiellement nommé dans cette fonction le suivant[5].
Le , il est choisi par Sánchez comme coordonnateur du comité électoral du PSOE, en tandem avec le secrétaire à l'Organisation José Luis Ábalos[6]. Sa désignation provoque un certain mal-être parmi la direction fédéral du PSOE puisqu'il n'est ni adhérent ni militant du parti[7]. En , après le rejet du projet de loi de finances de l'État pour 2019, il convainc Pedro Sánchez de dissoudre les Cortes Generales et de convoquer des élections générales pour le [8],[9]. Il prépare avec Sánchez les deux débats pré-électoraux et est choisi par lui comme seul conseiller sur les plateaux de RTVE et Atresmedia[10]. Au soir du scrutin, le PSOE se classe en première position et remporte une majorité relative de 123 sièges au Congrès des députés et la majorité absolue des sièges du Sénat[11].
Alors même que ses fonctions avaient été développées après la constitution du deuxième gouvernement de Pedro Sánchez, il quitte ses fonctions après le remaniement ministériel opéré le en raison de désaccords entre lui et Sánchez au sujet desdites responsabilités et de son éventuelle nomination comme ministre. Son départ est accueilli avec enthousiasme par le PSOE qui voyait dans Redondo une personne éloignée du parti et ayant un profil inadapté. Il est remplacé par Óscar López Águeda, ancien secrétaire à l'Organisation du PSOE entre 2012 et 2014 sous le mandat d'Alfredo Pérez Rubalcaba comme secrétaire général[12],[13].
Notes et références
↑ abcd et e(es) Silvia Hinojosa, « Iván Redondo, el asesor clave de Pedro Sánchez en la Moncloa », La Vanguardia, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) Carmen Torres, « Iván Redondo, el hombre que ‘centra’ al PSOE », El Independiente, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) Juanma Romero, « Sánchez elige al consultor y estratega Iván Redondo como su mano derecha en Moncloa », El Confidencial, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) « El PSOE activa su comité electoral con Ábalos e Iván Redondo como coordinadores », Europapress, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) Manuel Sánchez, « Sorpresa en el PSOE al elegir Sánchez a Iván Redondo para codirigir la campaña de mayo », Público, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) « Estos son los siete argumentos de Iván Redondo para convencer a Pedro Sánchez de convocar el 28 de abril », El Confidencial, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) Javier Negre, « Iván Redondo, el hombre que convenció a Sánchez para elegir el 28-A (y le dice que Cs se desplomará) », El Mundo, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) Nuria Vega et Paula de la Heras, « Los candidatos despejan su agenda por los debates », El Norte de Castilla, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) Joan Guirado, « Iván Redondo: el hombre que creyó en Pedro Sánchez cuando nadie creía en él », Ok Diario, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) Fernando Valls, « Sánchez y Redondo rompieron por las competencias que quería en el Gobierno », La Información, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) Iñigo Aduriz, « Iván Redondo, el considerado 'ministro 23' y gran estratega de Moncloa que sale del Gobierno », Eldiario.es, (lire en ligne, consulté le ).