Irmgard Heydorn naît le à Hambourg[1] dans une famille libérale sur le plan politique, elle fait ses études secondaires dans sa ville natale[2]. Elle a 16 ans lorsque les nazis prennent le pouvoir, et « le 30 janvier 1933 changea brusquement sa vie : « Il y eut un silence terrible », rapporte-t-elle »[2]. Elle participe aux activités de l'Internationaler Sozialistischer Kampfbund à Hambourg de 1936 à 1945. Elle y fait la connaissance de Heinz-Joachim Heydorn(de), son futur époux[3]. Elle participe aux activités de résistance au nazisme en distribuant des publications illégales imprimées à l'étranger.
Elle est cofondatrice en 1946 de l'Union socialiste allemande des étudiants (SDS) à Hambourg et rejoint le Parti social-démocrate allemand (SPD). De 1946 à 1954, elle travaille pour les maisons d'édition Öffentliches Leben et Europäische Verlagsanstalt. Elle entreprend des études d'économie. Elle épouse Heinz-Joachim Heydorn en 1951. Elle est exclue du SPD en 1961 parce qu'elle est membre du groupe de soutien du SDS. Elle participe à l'Ostermarsch(de) et aux manifestations de Kampf dem Atomtod(de) (lutte contre la mort atomique). De 1973 à 1990, elle a travaillé pour Amnesty International. Elle reçoit la médaille Wilhelm Leuschner le [2]. Elle fait régulièrement des interventions dans des écoles, des clubs et des institutions en tant que témoin de l'époque du Troisième Reich, avec Trude Simonsohn[4],[5].
Irmgard Heydorn édite les œuvres de son époux, Heinz-Joachim Heydorn, qui ont été publiées en neuf volumes de 1994 à 1999 aux éditions Topos-Verlag à Vaduz (Liechtenstein) et de 2004 à 2006 dans une édition d'étude par Verlag Pandora's Box à Wetzlar.
Distinctions
1991 : médaille Johanna Kirchner de la ville de Francfort-sur-le-Main[2].
↑ abcd et eGisela Kirschstein, « Man konnte Nein zu den Nazis sagen », Welt, (lire en ligne, consulté le ).
↑Willy Albrecht: Der Sozialistische Deutsche Studentenbund (SDS): vom parteikonformen Studentenverband zum Repräsentanten der neuen Linken. Dietz Nachfolger, 1994, (ISBN978-3-8012-4053-0).
↑Adrian Oeser: Eine Ausnahme. Überleben Freundschaft Widerstand. Irmgard Heydorn und Trude Simonsohn im Portrait. 2006–2014 (Informationen über den Film für Lehrer)
avec Joachim Stollberg, Heinz-Joachim Heydorn. 1916–1974. Leben und Werk. Texte und Materialien zur Ausstellung in der Stadt- und Universitätsbibliothek Frankfurt am Main, 11. November bis 27. Dezember 1999, [Begleitheft], Stadt- und Universitäts-Bibliothek, Frankfurt am Main, 1999.
avec Kurt Groenewold, Klaus Körner & Sabine Groenewold, Mit Lizenz. Geschichte der Europäischen Verlagsanstalt. 1946–1996, Europäische Verlags-Anstalt, Hamburg 1996
avec Brigitte Schmidt, Traditio lampadis. Das Versöhnende dem Zerstörenden abtrotzen. Festgabe für Gernot Koneffke, Topos-Verlag, Vaduz, Liechtenstein 1989.
Édition scientifique
Heinz-Joachim Heydorn, Werke, préface de Gernot Koneffke, Büchse der Pandora, Wetzlar.
Informationen zu Irmgard Heydorn. (Nicht mehr online verfügbar.) BAM-Portal, ehemals im Original; abgerufen am 21. Mai 2017.@1@2Vorlage:Toter Link/swb.bsz-bw.de (Seite nicht mehr abrufbar, Suche in Webarchiven)
Adrian Oeser: Eine Ausnahme. Überleben Freundschaft Widerstand. Irmgard Heydorn und Trude Simonsohn im Portrait. 2006–2014 (Informationen über den Film für Lehrer)