Leur langue est l'iramba (ou kiniramba, nilamba), une langue bantoue dont le nombre de locuteurs était évalué à 682 000 en 2016[2]. En 1923, le nombre d'Iramba avait été estimé à 115 000[3].
Histoire
Jusqu'au début des années 1970, les Irambas vivent en communautés isolées, mais en 1974 le gouvernement lance un programme Ujamaa qui les regroupe dans de grands villages où l'éducation, l'agriculture commerciale et le contrôle politique sont plus faciles à mettre en place[1].
Mode de vie
Ceux qui vivent en milieu rural plantent du sorgho, du mil et du maïs. Ils élèvent du bétail, des moutons et des chèvres. Outre les productions vivrières, certains produisent des arachides et de l'huile de ricin à des fins de commercialisation[1].
Religion
L'islam a été introduit chez les Irambas au XIXe siècle par l'intermédiaire des marchands d'esclaves venus au centre du pays[1].
Plus de la moitié des Irambas se déclarent musulmans (Sunnites), mais beaucoup sont peu pratiquants au quotidien et les croyances animistes traditionnelles restent très vivaces[1]. Ils invoquent notamment les faiseurs de pluie[4].
Certains sont également chrétiens. Cependant les données restent incertaines, car le dernier recensement pour lequel la religion faisait l'objet d'un questionnement est celui de 1967[5].
Notes et références
↑ abcd et e (en) James Stuart Olson, « Iramba », in The Peoples of Africa: An Ethnohistorical Dictionary, Greenwood Publishing Group, 1996, p. 241 (ISBN9780313279188)
(en) E. R. Danielson, « Proverbs of the Waniramba people of East Africa », in Tanganyika notes and records, 1957, nos 47-48, p. 186-197.
(en) Frederick Johnson, « Kiniramba folk tales », in Bantu studies, 1931, 5, p. 327-356.
(en) Daudi Kidamala, « A brief history of the Waniramba people up to the time of the German occupation », in Tanganyika notes and records, 1961, no 56, p. 67-68
(en) Jan Lindström, Iramba pleases us: agro-pastoralism among the plateau Iramba of central Tanzania, Université de Göteborg, 1987 (thèse).
(en) Jan Lindström, « The monopolization of a spirit : livestock prestations during an Iramba funeral », in Sven Cederroth, Claes Corlin, Jan Lindström, On the Meaning of Death: Essays on Mortuary Rituals and Eschatological Beliefs, Acta Universitatis Upsaliensis, 1988, p. 169-183 (ISBN9789155422745)
(de) Erich Obst, « Die Landschaften Issansu und Iramba (Deutsch-Ostafrika). Vorläufiger Bericht (III) der OstafrikaExpedition der Hamburger Geographischen Gesellschaft », in Mitteilungen der Geographischen Gesellschaft in Hamburg, 1912, no 26, p. 108-132.
(en) James Stuart Olson, « Iramba », in The Peoples of Africa: An Ethnohistorical Dictionary, Greenwood Publishing Group, 1996, p. 241 (ISBN9780313279188)
(en) Camilla Rinstedt, Children, feeding and attitudes in Iramba, Tanzania: Report from a Minor Field Study (Working papers from the Development Studies Unit, 20.), Université de Stockholm, 1991, 55 p.
(en) Gary van Wyk, « Speaking the Invisible: An oracle among the Nyiramba of Singida Region, Tanzania », in Journal of African Culture and New Approaches, (JACANA), New York, 2010.
(en) Gary van Wyk, « An Iramba oracle », in Shangaa : art of Tanzania, QCC Art Gallery, New York, 2013 (ISBN9781936658145)