Le système de l'iqtâ, institué dans l’empire musulman à partir du IXe siècle, est une concession[1] du kharâdj (impôt foncier) d’un district, à des officiers du calife, à charge pour eux de payer les soldes de leurs troupes. L'iqtâ porte différents noms en fonction de la région, jagir en Inde, lungguh à Mataram[2].
Notes et références
↑Claude Cahen, « L'évolution de l'iqtâͨ du IXe au XIIIe siècle : contribution à une histoire comparée des sociétés médiévales », Annales. Économies, Sociétés, Civilisations, , pp. 25-52 (lire en ligne [PDF])