Bouïda est diplômé de l'université d'État de Kaliningrad(en) en 1982. Il travaille comme photographe, journaliste, rédacteur adjoint du journal régional. À partir de 1991, il réside à Moscou et commence à publier des romans : Don Domino, (1994), qui a été nommé au Prix Booker russe[1], La Fiancée prussienne (1998) qui explore la situation complexe des Russes de la région de Kaliningrad (partie de l'ancienne province de Prusse-Orientale)[2]. Pour son roman Voleur, espion et assassin, il reçoit en 2013 le troisième prix du concours Prix Bolchaïa Kniga.
Il a publié dans les magazines Novy Mir, Znamia, Oktyabr. Ses nouvelles et romans sont traduits en allemand, en polonais, en finnois, en français, en japonais...
Les aventures d'un sous-locataire, Gallimard, 2021 ((ru) ) (ISBN2882506260) dont la traduction en français par Véronique Patte remporte une Mention spéciale du Prix Russophonie 2021
Recueil de nouvelles
La Fiancée prussienne et autres nouvelles, Gallimard, 2005 ((ru) Prusskaya nevesta, 1998)
Épître à madame ma main gauche et autres histoires, Interférences, 2010 ((ru) Poslanie gospože moej levoj ruke)
↑Uilleam Blacker, « Writing from the Ruins of Europe: Representing Kaliningrad in Russian Literature from Brodsky to Buida », Slavonic and East European Review, vol. 93, no 4, , p. 601–625 (lire en ligne, consulté le )
↑Brigitte Salino, « Le trajet affolant du « Train zéro » », Le Monde, , p. 19